Les 2 forces “ignorées” de l’euro selon Trichet

© Reuters

A Washington, Jean-Claude Trichet, ex-président de la BCE, a défendu les succès de l’euro depuis son adoption en 1999… mais sans minimiser les “énormes” problèmes actuels.

Jean-Claude Trichet, ancien président de la Banque centrale européenne, a défendu jeudi à Washington les succès enregistrés selon lui par la zone euro depuis l’adoption de la monnaie unique européenne en 1999, sans minimiser les “énormes” problèmes actuels.


“Si je vous avait dit en 1998 que l’euro serait lancé en temps et en heure sans problème technique, j’imagine que 50 % du public m’aurait cru” et le reste non, a déclaré Jean-Claude Trichet lors d’une conférence au Peterson Institute, cercle de réflexion économique réputé de la capitale américaine.


“Si je vous avait dit que treize ans” après son lancement, l’euro serait la monnaie de 17 pays et de “350 millions de personnes”, “90 % aurait dit : il rêve, 350 millions, c’est plus que la population des Etats-Unis ! Si je vous avais dit que la stabilité des prix serait assurée” dans la zone euro, une fraction encore moindre de l’assistance y aurait cru, a encore dit le Français, qui s’exprimait devant un parterre d’économistes.


Jean-Claude Trichet a voulu insister ensuite sur “deux points qui sont totalement ignorés”, sans nier la réalité des difficultés actuelles. Depuis le lancement de l’euro le 1er janvier 1999, a-t-il dit, la croissance économique par tête a été de 0,8 % dans la zone euro et de 0,6 % aux Etats-Unis ; les créations d’emploi nettes jusqu’au 31 décembre 2011 ont été de 14,5 millions dans la zone euro, et de 8,5 millions en Amérique.


Trends.be, avec Belga

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