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Pourquoi le Belge n’est plus un champion de l’assurance

La preuve : en 2009, le Belge a consacré en moyenne 2.505 euros à ses assurances, soit 400 euros de moins qu’en 2008, en baisse de 14 %.

Que ce soit pour s’assurer contre l’incendie de sa maison, contre un accident de voiture ou, comme en cette saison, contre une annulation de voyage, le Belge a pris l’habitude de s’assurer contre les risques et les aléas de la vie. Au point où notre pays était placé en 4e position parmi les pays dont les habitants s’assurent le plus au monde !

J’ai dit “était”, car, comme le relatait le journal L’Echo, le Belge s’assure moins aujourd’hui qu’il ne le faisait en 2005. La preuve : en 2009, le Belge a consacré en moyenne 2.505 euros à ses assurances, soit 400 euros de moins qu’en 2008, en baisse de 14 %. Ce fléchissement du montant de la prime moyenne payée est dû en grosse partie à la baisse de l’assurance vie.

Lorsqu’on regarde de plus près les causes de cette baisse des primes, on retrouve à nouveau la mauvaise performance des marchés financiers. Dans l’assurance vie, en effet, ce sont d’abord les produits d’épargne qui ont le moins bien marché. Je pense à la branche 21, qui regroupe les produits dont le capital et le rendement sont garantis. Mais c’est le cas aussi des produits de la branche 23, dont le rendement est lié aux fluctuations de la Bourse. Tous ces placements ont été affectés par l’effondrement du marché des actions en 2009, et sans doute davantage encore en 2010.

Voilà pourquoi notre pays ne figure plus au Top 10 des pays qui paient le plus d’assurance au monde. Nous sommes désormais classés à la 12e place mondiale.

Ceci dit, si nous sommes sortis du podium, c’est que la crise est passée par là. A l’évidence, la faiblesse de la reprise incite visiblement le Belge à ausculter de très, très près ses dépenses en assurance. On peut difficilement lui jeter la première pierre.

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