Près d’un quart des migrants trouvent un emploi en une année

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Un quart des migrants inscrits auprès du Vlaamse Dienst voor Arbeidsbemiddeling en Beroepsopleiding (VDAB) (Service flamand pour l’emploi et la formation professionnelle) ont trouvé un emploi en 6 à 12 mois.

Après trois ans, la moitié a obtenu un poste, selon les chiffres du VDAB révélés mardi sur les ondes de Radio 1. Les compétences linguistiques, le logement et la reconnaissance d’un diplôme étranger sont les obstacles les plus importants pour les demandeurs d’asile en quête de travail.

Les secteurs où les migrants sont reconnus sont très divers, selon un responsable du VDAB, Patrick Noël. “Les primo-arrivants trouvent souvent un poste dans les métiers en pénurie de main d’oeuvre. Il est logique qu’ils trouvent plus facilement un emploi dans ces secteurs mais nous aimerions tout de même favoriser l’obtention d’un poste à leur niveau.”

La VDAB constate également que les demandeurs d’asile hautement qualifiés sont plus nombreux à chercher un emploi. Leur nombre a augmenté de 5%, jusqu’à atteindre l’équivalent d’un quart des migrants. Le nombre de personnes moyennement qualifiées reste constant (32%), contrairement aux peu qualifiés en diminution (43%). Malgré tout, les migrants hautement qualifiés ne trouvent pas toujours un emploi qui correspond à leurs qualifications.

“La réglementation relative à la reconnaissance des diplômes étrangers est assez stricte. Nous devons travailler, en tant que service à l’emploi, à une meilleure collaboration avec le monde de l’enseignement”, selon M. Vercruysse. “Nous devons également nous engager davantage dans le développement des programmes de formation ou d’intégration supplémentaires pour les primo-arrivants. Les migrants pourraient, par exemple, commencer avec un job qui est en-dessous de leur niveau pour, ensuite, gravir les échelons. Ce genre de projets de stage représente une belle opportunité pour les employeurs, comme pour les primo-arrivants.”

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