Autopsie du cerveau économique de la N-VA

Johan Van Overtveldt, le nouveau ministre des Finances. © Belga

Johan Van Overtveldt, le nouveau ministre des Finances, est l’architecte du programme socioéconomique du parti nationaliste. Ses éditos rédigés en tant que rédacteur en chef du “Trends” flamand nous en apprennent beaucoup sur sa vision de l’économie et de la Belgique.

Quasiment inconnu du côté francophone, Johan Van Overtveldt est une figure incontournable en Flandre. Il fait partie des “BV” (Bekende Vlamingen), ces Flamands connus qui écument les plateaux de télévision. Expert des questions économiques et financières, ce libéral convaincu est courtisé par les médias du nord du pays pour ses analyses pointues, claires et sans concessions. Avant de basculer vers la politique en 2013, il livre ses observations au nom de Trends, le pendant flamand de Trends-Tendances. Entre 2011 et 2012, il combine le poste de rédacteur en chef de Trends et de l’influent hebdomadaire Knack (équivalent du Vif/L’Express en Flandre).

Ces fonctions offrent à Johan Van Overtveldt une tribune parfaite pour développer ses thèses économiques à l’attention de l’opinion publique flamande. Et il ne s’en prive pas. A l’époque, ses accointances avec la N-VA ne sont un mystère pour personne. Le nouveau ministre des Finances a une sensibilité marquée à droite et une foi inébranlable dans les bienfaits de l’économie de marché. “C’est un vrai libéral, un grand défenseur du marché libre”, analyse un journaliste de Trends qui a travaillé avec lui pendant plusieurs années.

Johan Van Overtveldt est un adepte de l’école de Chicago, à laquelle il a consacré un ouvrage volumineux (The Chicago School, Agate Publishing, 2007). Ce courant de pensée réunit de nombreux économistes libéraux, dont le plus célèbre est sans doute le prix Nobel d’économie Milton Friedman (décédé en 2006), que Johan Van Overtveldt a rencontré à plusieurs reprises. On ne sera pas surpris de constater que, dans ses éditos, le futur ministre des Finances défend les vertus de l’économie de marché, et souhaite limiter le rôle de l’Etat et son influence sur la vie économique.

La suite du portrait de Johan Van Overtveldt et des extraits de ses éditos dans le Trends-Tendances de cette semaine.

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