Ringards, les agendas numériques ? C’est ce que pense Jeremy Le Van. L’entrepreneur bruxellois vient de lever 4,5 millions de dollars supplémentaires pour soutenir le développement de Sunrise, ce qui porte le total levé à 6,2 millions de dollars. Pas mal pour une start-up lancée en 2013, après un passage de 18 mois chez les New-Yorkais de Foursquare – “une belle carte de visite”, explique-t-il.
Jeremy Le Van emploie aujourd’hui sept personnes qui travaillent à rendre cet agenda digital “plus intelligent”. Sunrise compte plus d’un million d’utilisateurs dont 12 % sont actifs quotidiennement. L’application est disponible sur iOS (Apple). Les versions Android (Google) et desktop viennent d’être mises en ligne.
Outre un focus particulier sur le design de l’application, l’entrepreneur développe des partenariats avec une multitude de services, qui enrichissent le contenu de l’agenda. Au-delà de l’inévitable Facebook, Sunrise veut connecter Evernote (notes personnelles), LinkedIn, Dropbox, etc. L’idée : toutes ces applications contiennent des données utiles pour compléter les renseignements présents dans un agenda personnel.
Jeremy Le Van veut même aller beaucoup plus loin. Dans le futur, si un site de réservation de places de concerts est lié à Sunrise, les renseignements (date, heure, lieu) se synchroniseront automatiquement dans l’agenda. Même chose pour la réservation d’une voiture de location ou d’un voyage. “Nous voulons faire gagner quelques minutes de productivité par jour à tout le monde”, avance l’entrepreneur.
Sa priorité est de créer un large écosystème d’applications connectées à Sunrise. Pour la monétisation, il songe à des solutions payantes, destinées en priorité aux PME.
