Les Belges toujours aussi lents à s’adapter aux nouvelles technologies

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D’année en année, le constat se confirme dans les allées du salon de l’électronique IFA de Berlin: le Belge est un adepte des nouvelles technologies. Il les apprécie et, une fois convaincu, il en devient un véritable adepte. Cependant, il lui faut souvent du temps, voire beaucoup de temps, pour franchir le pas, à en croire différents représentants nationaux des grandes entreprises du secteur de l’électronique. D’après eux, la tendance évolue toutefois positivement.

“Les maisons connectées sont par exemple encore un marché de niche”, analyse Tom Demets, un représentant belge de Devolo, entreprise allemande spécialisée dans les ‘smart homes’ et les solutions pour l’internet sans fil. Mais c’est une tendance qui monte. Elle va prendre encore deux ans, jusqu’en 2019, pour véritablement décoller, prédit-il. Cette relative lenteur ne s’explique pas nécessairement par les prix de ces nouvelles technologies, “Le consommateur doit connaître les avantages que cela peut lui apporter dans son quotidien, à l’image de la possibilité d’avoir du wifi performant dans toute la maison”, estime M. Demets. Il faut aussi que toutes les technologies puissent interagir entre elles, insiste-t-il.

“Le consommateur belge est très traditionnel dans ses habitudes d’achats”, confirme Frank Dendas, l’un des représentants de Philips Belgique, présent dans la capitale allemande. “Mais il est prêt à payer si ce qu’il achète est de qualité et lui apporte une véritable plus-value, là où nos voisins sont davantage orientés sur les prix. Le Belge reste cependant plus lent à s’adapter que les autres en Europe.” Les divisions belges de Devolo et de Philips s’accordent à dire qu’une fois que le consommateur moyen commence à utiliser les produits contenant ces nouvelles technologies et qu’il en est convaincu, il y adhère alors totalement.

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