Ces nouvelles applis anti-Tinder ne se basent pas uniquement sur la beauté physique

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Après les applications encourageant le shopping frénétique amoureux et les coups d’un soir, une nouvelle vague d’applis de rencontres amoureuses émergent, à contre-courant de la tendance zapping actuelle.

Est-ce bientôt fini d’envoyer valser d’une pichenette les photos de profils qui défilent à la vitesse de l’éclair sur les applications Tinder et consoeurs ? Bientôt fini de choisir son prochain rencard uniquement sur son physique “hot or not” ? C’est en tous cas vers un mode de fonctionnement beaucoup moins narcissique et plus orienté sur les relations durables que de nouvelles applications se dirigent.

Ainsi, Willow, lancé l’été dernier aux States, refuse de se baser uniquement sur le physique, mais encourage plutôt ses utilisateurs à d’abord taper la discute pour faire plus ample connaissance avant de découvrir leur visage. L’appli de rencontre propose d’entrée de jeu que les utilisateurs répondent à 3 questions dont les réponses sont affichées sur leur profil qui ne comporte aucune photo. Libre ensuite à la personne de la dévoiler, ou pas, à son interlocuteur. Son concepteur explique au TIME: “On peut vous mettre en relation avec des personnes que vous trouvez séduisantes, mais vous n’en savez pas beaucoup sur elles avant d’avoir discuté“. “Si je décide de passer un moment avec quelqu’un, j’ai envie de savoir si nous avons des sujets de conversation communs“, ajoute-t-il.

Un seul profil par jour

Un site, cette fois, The Dating Ring, lancé récemment à New York après avoir conqui San Francisco en 2013 repose sur le même principe. Les utilisateurs sont invités à remplir préalablement un questionnaire dans lequel ils détaillent leurs centres intérêts et la région dans laquelle ils recherchent un partenaire. Le concept dit aussi ne pas se baser exclusivement sur le physique. Le site intègre toutefois les photos de profil Facebook mais en les accompagnant des réponses personnelles au questionnaire. Autre différence : les fondateurs du site – les “matchmakers” dasn le jargon Tinder- vérifient en amont les affinités générées par l’algorithme et les approuvent avant d’en informer chaque utilisateur. A partir du moment où les deux personnes déclarent être intéressées par une rencontre virtuelle, elles sont connectées par message privé et peuvent commencer à chatter. Une manière plus fiable de ne pas perdre trop de temps dans des relations qui ne mèneraient à rien. Cette approche plus personnalisée qui peut être considérée comme le nouveau modèle d’agence matrimonniale virtuelle a toutefois un certain coût: à partir de 240 dollars par trimestre jusqu’à 3500 dollars pour le forfait VIP.

Les amis des amis des amis

Once, développé par des Français installés à New York lutte, pour sa part, contre le zapping de profils à la Tinder en n’offrant qu’un seul profil par jour à se mettre sous la dent. La personne proposée chaque matin à l’utilisateur voit l’autre, en miroir, sur son téléphone. L’attention est donc maximale pour les deux parties impliquées. Pour faire “matcher” les utilisateurs, l’algorithme se base sur deux déterminants principaux qui expliquent les couples: le milieu social déterminé, entre autres, par le niveau d’études ou la profession de l’utilisateur et le physique. L’appli analyse les photos et tente de trouver le type de visage qu’une personne pourrait trouver séduisant.

Enfin, d’autres applications se basent sur les connections entre les utilisateurs, en essayant de trouver des affinités entre “les amis des amis des amis” en vue de rendre un peu d’humanité au concept et d’aller au delà du simple algorithme. C’est le cas de SparkStarter, Hinge ou encore de Coffee meet Bagels explique le New York Times.

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