Avec son Note 9, Samsung veut remplacer les ordinateurs
Samsung a dévoilé jeudi à Bruxelles les contours de son nouveau Note 9. Le géant sud-coréen de l’électronique mise sur cette phablette (contraction d’un téléphone et d’une tablette) très haut de gamme pour attirer à lui les personnes qui veulent pouvoir effectuer toutes leurs tâches avec un smartphone et ne plus devoir recourir à une tablette ou à un ordinateur portable.
Le nouveau téléphone a été doté d’un stylet connecté via Bluetooth, qui sert de télécommande de l’appareil à distance. Par son entremise, on peut par exemple allumer l’appareil photo, prendre un cliché, changer de morceau de musique, naviguer dans une présentation de diaporamas, etc. Le Note 9 peut également se muer en petit ordinateur, en se connectant à une télévision ou un moniteur via un câble HDMI.
Son écran, grand de 6,4 pouces, servira alors de clavier et de souris. L’intelligence artificielle intégrée permet également d’optimaliser les photos. Elle adaptera certains réglages avant de prendre le cliché, en fonction de la situation, de l’objet ou des personnes. Mais elle signalera également les défauts des photos.
L’appareil est équipé d’un double capteur photo à l’arrière (12 MP chaque fois), “très performant en cas de faible luminosité”, assure-t-on. Mais aussi d’une caméra avant (8MP) qui peut notamment servir à déverrouiller le téléphone via la reconnaissance faciale ou un lecteur d’iris.
La batterie est de 4.000 mHa, ce qui doit permettre d’utiliser le téléphone durant toute la journée sans devoir le recharger. À noter encore une mémoire interne de 128 ou de 512 GB, la possibilité d’y insérer deux cartes sim, une résistance à l’eau et à la poussière (IP68), un capteur d’empreinte digitale sur la face arrière du smartphone et un port jack pour les écouteurs.
Le Note 9 coûtera 999 euros pour la version 128 GB, soit le même prix que le Note 8 présenté il y a un an. La version de 512 GB reviendra, elle, à 1.249 euros. Les deux modèles seront disponibles à partir du 24 août.