GROUPE GOBERT, DYNAMIQUE FLUVIALE

"Le transport fluvial favorise le désengorgement de nos routes et une diminution des émissions de CO2." © REPORTERS

Actif notamment dans le négoce en matériaux de construction, le groupe Gobert a décidé de développer la voie fluviale. Un investissement à long terme qui le place en bonne position pour l’avenir.

Fondée au sortir de la Seconde Guerre mondiale, la société Gobert est d’abord active dans le négoce de bois. Au fil des ans et des générations, elle se développe et se transforme en un groupe qui réalise aujourd’hui 105 millions d’euros de chiffre d’affaires et emploie près de 300 collaborateurs. Basé à Thieusies, le groupe est actif via diverses sociétés dans le négoce en matériaux de construction (Gobert Matériaux, Ardoises & Matériaux et Bellez Matériaux), les travaux publics et privés (Mazzucato), et le transport et génie civil (Gobert & Fils, Transmanumat et Hanneuse Transports). Parmi les axes stratégiques du groupe figure le développement de l’approche des centres de distribution par voie fluviale. “Nous sommes concessionnaires exclusifs de quatre quais : Petit Try à Farciennes, Strépy-Bracquegnies, Tubize et Biestebroeck à Anderlecht, explique Ronald Gobert, administrateur délégué. En outre, nous avons accès à des quais proches de nos exploitations comme Montignies-sur-Sambre et Ghlin.”

Ces sites idéalement placés favorisent naturellement une dynamique fluviale mais les raisons de privilégier ce mode de transport sont multiples, Et Ronald Gobert d’épingler “la perte de temps due aux engorgements routiers, les aspects écologiques et environnementaux, les aspects fiscaux avec des coûts de transport routier qui devraient augmenter sensiblement — avec la taxe kilométrique par exemple, une politique d’anticipation par rapport à des mesures qui interdiraient l’entrée des semi-remorques dans les agglomérations et la promotion des plateformes de distribution”. Le groupe Gobert investit de plus en plus dans le transport fluvial et s’inscrit ainsi dans une tendance que l’on observe déjà dans les pays voisins et qui séduit de plus en plus de fournisseurs. Ces derniers privilégient, en effet, ce mode d’approvisionnement qui améliore leur image de marque et leur permet également de contribuer à la fluidification du trafic routier. En Belgique, le groupe Gobert figure dans le peloton de tête des sociétés qui ont entamé ce développement fluvial. “Notre avance nous confère un avantage stratégique pour l’avenir”, souligne l’administrateur délégué.

Impact environnemental

Utilisée depuis toujours pour le transport en vrac, la navigation fluviale sert aujourd’hui pour les produits qui ne voyageaient pas auparavant par voie d’eau, comme les matériaux de construction palettisés (briques, blocs, etc.). L’impact positif de ce mode de transport est indéniable pour l’environnement comme le rappelle Ronald Gobert : “Un bateau ou une péniche représente en moyenne une capacité de 1.200 tonnes, soit l’équivalent de 40 à 50 camions. Outre le désengorgement des routes et une diminution des émissions de CO2, il faut souligner qu’il n’y pas de nuisances sonores ni de désagréments pour les riverains”. Les investissements que consent actuellement le groupe Gobert porteront leurs fruits dans les années qui viennent et les avantages qu’il en retirera seront profitables tant pour l’entreprise que pour son environnement.

G.V.D.N.

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