Ford Genk – Les gouvernements apportent leur soutien aux syndicats

(Belga) Les gouvernements fédéral et flamand seconderont les syndicats de l’usine Ford Genk au cours des négociations avec le constructeur automobile, a déclaré le ministre-président flamand, Kris Peeters, à l’issue d’une réunion vendredi.

M. Peeters a évoqué la mise en place de deux groupes de travail, dont l’un consacré aux négociations avec Ford. Gouvernements fédéral et flamand seront représentés dans ce groupe de travail, tout comme les syndicats de Ford Genk et les représentants syndicaux sectoriels. Un second groupe de travail sera consacré au développement de nouvelles activités industrielles dans la région touchée par la fermeture de l’usine automobile. Selon le président de la FGTB-Metal, Herwig Jorissen, la réunion s’est “relativement bien” déroulée. “Nous avons examiné comment nous pourrions collaborer avec le gouvernement fédéral et le gouvernement flamand pour limiter les dégâts autant que possible”, a précisé le responsable syndical, tout en évoquant l’exemple de la fermeture d’Opel Anvers, pour laquelle cette collaboration a été bonne. Le Premier ministre Elio Di Rupo et M. Peeters comptent par ailleurs sur le soutien des autorités européennes pour la reconversion de l’usine limbourgeoise. La Commission européenne s’est entre-temps dite “plus que prête” à apporter son aide à la Belgique. Ce qui pourrait par exemple se faire dans le cadre du fonds européen d’ajustement à la mondialisation, doté d’un montant maximal de 500 millions d’euros. Ce fonds vise à aider les travailleurs européens affectés par la globalisation de l’économie à retrouver une place sur le marché de l’emploi, soit par la formation, l’accompagnement ou le début d’une activité d’indépendant. Du côté syndical, on a réitéré, lors de la réunion avec les gouvernements, la demande de prépensions à 50 ans. (JAV)

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