Ford Genk – Le secteur de la construction peut absorber les travailleurs menacés de licenciement

(Belga) Au moins 500 des 4.500 travailleurs menacés de licenciement chez Ford Genk sont en mesure de rejoindre l’industrie de la construction, selon la Confédération Construction flamande (Vlaamse Confederatie Bouw – VCB), qui se base sur les chiffres d’une précédente suppression de 3.000 emplois chez Ford Genk en 2003.

En premier lieu, les anciens employés de Ford avaient à l’époque trouvé un emploi dans d’autres entreprises du secteur métallurgique. En second lieu viennent les entreprises de construction, selon la VCB. Il y a quelques années la confédération avait créé localement, spécialement pour la médiation des candidats à la construction, la société FIBS. Les travailleurs de Ford qui sont intéressés par un emploi dans le secteur de la construction, peuvent dès lors se manifester auprès de FIBS. Parmi les anciens collaborateurs de Ford qui avaient été licenciés à la suite d’une précédente suppression d’emplois chez Ford Genk en 2003, 32% sont restés dans le secteur métallurgique tandis que 68% se sont retrouvés dans un autre secteur. Douze pour cent de ce second groupe ont abouti dans le secteur de la construction. La Confédération Construction reste optimiste et s’attend à ce que la construction “verte” – durable et moins énergivore – offre dans les années à venir davantage d’opportunités d’emploi. Le secteur est par ailleurs confronté à un vieillissement de l’effectif, ajoute la confédération. (YORICK JANSENS)

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