Les syndicats anversois d’Alcatel-Lucent ne s’attendent pas à une nouvelle restructuration

© Belga

Le site anversois du groupe franco-américain Alcatel-Lucent saura ce mercredi, au cours d’un conseil d’entreprise extraordinaire, s’il est touché par la restructuration annoncée mardi par l’équipementier, qui entend supprimer 10.000 emplois dans le monde d’ici la fin 2015. Les syndicats ne s’attendent pas à ce que le site anversois soit lourdement touché.

Le plan d’économies présenté mardi par la direction d’Alcatel-Lucent prévoit notamment la perte de 4.100 emplois en Europe, Moyen-Orient et Afrique, dont environ 900 postes en France dès 2014. Les syndicats LBC et BBTK ne s’attendent pas à ce que le site d’Anvers, l’un des deux sites du groupe dans notre pays, soit lourdement touché étant donné que l’implantation flamande, qui emploie la majeure partie des quelque 1.500 travailleurs d’Alcatel-Lucent en Belgique, sort déjà d’une restructuration. “Nous ne nous attendons pas à une intention de licenciement collectif”, résume Guy Vertommen, délégué BBTK.

Eric Vuchelen, du syndicat libéral, n’est toutefois pas pleinement rassuré, étant donné l’ampleur des pertes d’emplois annoncées. Alcatel-Lucent avait fait part il y a quelques mois de son intention de supprimer 280 de ses 1.680 emplois belges. Le nombre de pertes d’emploi a finalement pu être ramené à 203.

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