Lego et ses célèbres briques battent des records de vente et de bénéfices
Le danois Lego, devenu ces dernières années le numéro un mondial du jouet, a dégagé mardi un bénéfice et un chiffre d’affaires record au premier semestre, marqué par une demande toujours plus forte pour ses célèbres briques en plastique.
Porté ces dernières années par le succès de ses franchises (Star Wars, Harry Potter…) et son fort développement en Chine, le fleuron scandinave avait déjà affiché de très bonnes performances l’an dernier malgré la pandémie.
Le groupe familial explique désormais tourner à plein régime avec la réouverture de tous ses magasins grâce à l’assouplissement des restrictions anti-covid à travers le monde.
Le bénéfice net semestriel, déjà à des niveaux élevés, s’est envolé à plus de 6,3 milliards de couronnes (847 millions d’euros). Le chiffre d’affaires a lui bondi de 46%, à 23 milliards de couronnes, précise le groupe basé à Billund dans l’ouest du Danemark.
“Notre performance a été tirée par la forte demande pour notre gamme”, s’est félicité le PDG du groupe, Niels B. Christiansen, dans le rapport financier.
Les kits Lego City, Star Wars, Harry Potter Lego Creator Expert et Lego Technic ont été les plus populaires auprès des acheteurs.
Pour le PDG, cette croissance exceptionnelle s’explique notamment par “l’assouplissement des restrictions liées au Covid par rapport à 2020, car (les) usines ont fonctionné sans interruption et la majorité des magasins de détail ont rouvert”.
Au cours du semestre, 60 nouvelles boutiques ont ouvert leurs portes, dont 40 en Chine, portant à 737 le nombre total des magasins dans le monde, dont près de 300 sur le marché chinois.
Cette flambée des ventes devrait toutefois se calmer quelque peu par la suite, lorsque les consommateurs reviendront “à des habitudes d’achats pré-pandémiques”, a-t-il toutefois souligné.
Numéro un du jouet en 2020, selon le cabinet d’analyse de marché Statista, devant les japonais Bandai Namco et les américains Mattel et Hasbro, Lego a été fondé en 1949 par le Danois Ole Kirk Christiansen.
Son nom est une contraction du danois +joue bien+ (+Leg godt+).
Après des difficultés dans les années 2000, le groupe familial, toujours aux mains des héritiers du fondateur et non coté en Bourse, s’était redressé en misant notamment sur les franchises et les films, notamment Lego Batman ou Ninjago.
Le groupe, qui mène actuellement d’importants investissements pour rendre ses fameux jouets en plastique plus durables, a ses principales usines en Hongrie, en République tchèque, au Mexique, en Chine et au Danemark.