Le crowdfunding, une alternative pour obtenir un peu de rendement ?

Aujourd’hui les Belges ne savent plus où placer leur argent : les comptes d’épargne ne rapportent pour ainsi dire plus rien, et investir en Bourse semble, pour bon nombre d’entre eux, bien trop risqué… Et si le crowdfunding était la bonne alternative ?

Si tout le monde connaît le principe du crowndfunding à petite échelle : investir 50 euros dans le projet d’un ami d’un ami et recevoir un petit cadeau en guise de remerciement, il faut savoir que ce système permet également d’investir de l’argent dans des sociétés. Le principe est assez simple : les particuliers, qui placent une partie de leurs économies dans l’entreprise choisie, reçoivent un rendement fixe en retour de leur investissement. De plus, l’investissement minimum demandé est souvent un montant relativement peu élevé, ce qui permet à tout un chacun de pouvoir participer.

Selon LITA.co, une plateforme de crowndfunding, qui sélectionne des entreprises avec un impact positif sur la planète et sur la société, les particuliers sont toujours nombreux à avoir recours à ce type placements. En 2021, le montant qui a été investi dans des entreprises belges via le crowdfunding a presque doublé, selon LITA.co. De plus, le Belge est de plus en plus soucieux de connaître l’impact qu’aura son investissement, de savoir si son placement servira pour une société qui prône le développement durable. C’est pour cela et afin d’assurer une plus grande transparence quant à la durabilité d’une levée de fonds, que LITA.co s’engage à travailler dans certains cas avec une “prime d’impact”. C’est-à-dire si les objectifs d’impact définis ne sont pas atteints après un certain nombre d’années, l’entreprise devra payer un intérêt d’un pourcentage plus élevé à celui initialement prévu en guise de compensation.

En Belgique, 46 entreprises ont été financées à ce jour pour un total de 9,8 millions d’euros, souligne la plateforme, dont 4 millions d’euros en 2021. Les entreprises financées sont toutes actives dans des domaines tels que l’alimentation biologique, les énergies renouvelables, l’accès au sport, la consommation durable, etc. “Nous sélectionnons moins de 5% des projets qui nous sont présentés“, explique Céline Bouton, associée et directrice du développement pour la Belgique. “Notre objectif n’est pas de financer un maximum de projets, mais les meilleurs, ceux qui ont un impact durable et dont le bilan financier est bon.”

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