La moitié des employés belges touchent un salaire variable

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En Belgique, un employé, cadre ou dirigeant d’entreprise sur deux reçoit un salaire variable dans le secteur privé, celui-ci prenant la forme de bonus, de commissions ou de primes, ressort-il d’une étude du prestataire de services RH SD Worx.

Les salaires variables sont particulièrement répandus dans le secteur de la chimie (81,2%), le secteur pharmaceutique (74,6%) et l’industrie (58,8%) alors qu’ils le sont beaucoup moins dans le secteur social et médical (39,9%), précise SD Worx.

Les salaires variables versés sous la forme de bonus, commissions ou primes brutes (donc aussi les primes pour conditions de travail) sont de loin les plus populaires, 37% des employés en Belgique en percevant. Les primes non récurrentes liées aux performances (18,1%), fixées dans la CCT 90, et les warrants (5,1%) constituent d’autres formes de ce type de salaire.

“Ce sont surtout les salaires variables individuels liés aux performances qui s’inscrivent dans des politiques salariales stratégiques de nombreuses entreprises. De même, la prime non récurrente liée aux performances d’une équipe, qui n’existait pas il y a 10 ans, ne cesse de gagner en popularité: 18% des employés en bénéficient déjà. C’est un pourcentage étonnamment élevé sur une période relativement brève”, commente Brigitte Oversteyns, Managing Consultant Reward de SD Worx.

Enfin, les salariés des entreprises de plus de 1.000 travailleurs sont ceux qui reçoivent le plus souvent un salaire variable versé en espèces (42,2%). En revanche, ce sont aussi eux qui reçoivent le moins de primes non récurrentes liées aux performances (12,7%) et de warrants (2%). Ceux-ci sont particulièrement populaires dans les entreprises de 100 à 249 travailleurs, où 28,1% des travailleurs reçoivent des primes non récurrentes liées aux performances, et 8,8% des warrants.

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