Intention de licenciement collectif chez Huyghebaert

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Une intention de licenciement collectif au sein du grossiste alimentaire malinois Huyghebaert a été annoncée fin juillet, a appris l’Agence Belga. L’information a été confirmée par le syndicat CSC. Un plan de redressement doit permettre à l’entreprise familiale de redevenir saine. On ignore le nombre d’emplois menacés.

Huyghebaert, qui fournit plusieurs magasins de proximité indépendants sous le nom Prima, a enregistré ces dernières années un recul du chiffre d’affaires et des pertes opérationnelles jusqu’à 2 millions d’euros, ce qui a provoqué un manque de liquidités de plus de 4 millions d’euros. C’est chiffres proviennent d’un information, non confirmée, communiquée au personnel.

Une analyse de l’entreprise montrerait un “manque de vision et de stratégie”. Un plan de redressement évoque notamment des réductions de coûts de personnel de 17%.

“On nous a informé lors d’un conseil d’entreprise extraordinaire fin juillet que si l’entreprise veut de nouveau être viable, un licenciement collectif est nécessaire, en plus des mesures de réduction de coûts”, explique Anne Heremans de la CSC Alimentation et Services. “Nous allons réaliser une analyse des besoins. Nous voulons le moins de dégâts possible, le personnel s’étant déjà considérablement réduit ces 10 dernières années.” Une reprise par le groupe de Herentals Heylen avait été évoquée au printemps mais l’entreprise malinoise n’y a pas donné suite. Huyghebaert emploie environ 140 travailleurs. Le nombre d’emplois menacés n’est pas connu. Une procédure de licenciement collectif débute à partir de 10% du personnel.

Selon son CEO, l’entreprise est plus que viable Koen Torfs, le CEO de Huyghebaert, a toute confiance en son entreprise, qui “est plus que viable”, a-t-il déclaré lundi après la révélation d’une information sur une intention de licenciement collectif. “Nos marges brutes bénéficiaires ont été élargies et cela n’a pas été évident”, a-t-il souligné. “Le personnel est toutefois un peu trop large” mais le CEO souhaite solutionner ce point au conseil d’entreprise.

D’après le CEO, qui a réalisé récemment une analyse de l’entreprise, cette dernière “est plus que viable”, les pertes opérationnelles doivent être récupérées et davantage de vision et de stratégie sont nécessaires. “De nombreuses choses ont déjà été réalisées. Des crédits supplémentaires arrivent des banques et des actionnaires. Nos marges brutes bénéficiaires ont été élargies”, a déclaré Koen Torfs.

Le CEO estime qu’il est obligé de recourir à la procédure de licenciement collectif en raison du seuil de 10%.

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