Un nouveau permis pour Liege Airport, aux motivations renforcées

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Les ministres wallons Willy Borsus (Aménagement du territoire) et Céline Tellier (Environnement) ont signé mardi un nouveau permis unique pour Liege Airport. Le texte ne change pas par rapport au permis qui était menacé d’annulation par le Conseil d’Etat, mais ses motivations ont été renforcées pour répondre aux préoccupations de l’auditeur, entre autres sur la limite des 55.000 vols annuels autorisés.

Fin février, l’auditeur du Conseil d’État avait recommandé l’annulation du permis octroyé en janvier 2023. Face à l’inquiétude des gestionnaires de l’aéroport qui craignaient de devoir brusquement cesser l’exploitation, le gouvernement wallon avait rapidement évoqué la piste d’une procédure de “retrait-redélivrance” du permis. De quoi couper court à la procédure devant le Conseil d’Etat et repartir sur des bases juridiquement plus solides. 

Le gouvernement wallon s’est accordé lundi sur la manœuvre, et les ministres Borsus (MR) et Tellier (Ecolo) ont apposé leur signature sur le nouveau permis mardi, ont confirmé leurs cabinets respectifs. Du côté de l’aéroport, l’heure est au soulagement, “également pour nos clients internationaux”, réagit en fin de journée Christian Delcourt, porte-parole de Liege Airport. 

Limite des 55.000 vols maintenus

Le permis, d’une durée de 20 ans, maintient donc la limite annuelle de vols à 55.000. Rien ne change, mais le gouvernement wallon a parallèlement validé mardi des arrêtés qui concernent directement la mise en œuvre du permis et l’ancrage territorial de l’aéroport. D’une part, l’arrêté sur les sanctions administratives en cas de dépassement des normes de bruit est révisé, avec une augmentation des amendes, indique le cabinet de Céline Tellier. D’autre part, on installera davantage de sonomètres. Plus précisément “dans la zone Nord-Est”, de manière à mieux cibler les décollages en sens inversé, précise le cabinet de Willy Borsus. Le gouvernement s’engage par ailleurs à mettre en place une task force multimodalité, pour analyser la problématique de la mobilité. 

Les motivations du permis ont été renforcées sur les points qui posaient problème, entre autres la limite des 55.000 vols/an et l’exclusion des avions de moins de 34 tonnes de ce calcul.

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