Les Belges moins satisfaits de leur situation financière ont une confiance extrêmement faible dans la politique

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Selon la dernière enquête sur le bonheur national, menée par l’Université de Gand et l’assureur NN, plus d’un quart des Belges (28,3%) se disent très, voire extrêmement inquiets quant à l’issue des prochaines élections.

L’enquête réalisée par l’assureur NN et UGent  a mesuré, entre autres, la confiance dans la société et le lien entre confiance et bonheur. 

Plus de 80 % des Belges déclarent manquer de confiance dans la politique. Le Belge moyen attribue une faible note de 3,13 sur 10 à cette confiance. De plus, les niveaux de confiance dans la politique et dans l’avenir de la société semblent corrélés au bien-être financier. Ainsi, parmi les Belges peu satisfaits de leur situation financière, la confiance dans la politique est extrêmement faible (2,36). En outre, les Belges peu satisfaits de leur situation financière semblent également plus préoccupés par l’avenir de la société : en effet, 54,8 % d’entre eux sont très ou extrêmement inquiets.

« La confiance des Belges envers la politique est peu élevée. Ceux qui sont moins heureux ont logiquement aussi moins confiance en général en la politique. Idéalement, notre niveau de bonheur devrait être une priorité politique absolue », déclare le professeur Lieven Annemans, économiste de la santé à l’université de Gand. 

45 % des Belges très ou extrêmement inquiets pour l’avenir de la société 

Par ailleurs, 45 % des Belges se disent très ou extrêmement inquiets pour l’avenir de la société, affectés par les guerres mondiales, la crise économique et les spéculations sur les futures crises. Selon Sara Claes, chercheuse de l’UGent, 30,2 % de la population belge ressent une peur croissante de l’avenir, en particulier à cause des conflits en Ukraine et au Moyen-Orient, avec une corrélation observée entre cette inquiétude et l’anxiété.  

Sara Claes précise : « Nous pensons que cette peur de l’avenir ne fera qu’augmenter au fur et à mesure que ces conflits s’aggraveront. Nous remarquons que cette préoccupation est liée à un sentiment d’anxiété. Des mesures en faveur de la paix sont nécessaires pour inverser la tendance. » 

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