“Bruxelles recherche des… conducteurs de grue”: découvrez les métiers en pénurie dans la capitale

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Mailys Chavagne
Mailys Chavagne Journaliste

Manque de candidats, manque de qualifications… On dénombre désormais 102 métiers en pénurie à Bruxelles. Surtout dans le secteur de la construction.

À la recherche du bon filon pour dégoter un nouvel emploi? Peut-être devriez-vous consulter la liste des métiers en pénurie régulièrement mise à jour par Actiris, l’organisme bruxellois de l’emploi et de la formation. Vendeur, comptable, menuisier… La capitale manque sérieusement de main-d’œuvre dans plusieurs fonctions critiques.

Et pour cause: les employeurs peinent à trouver des candidats, et quand ils se présentent, ces derniers manquent souvent des qualifications requises (formation, diplôme, langue…). Dans certains cas, les conditions de travail rebutent (rémunération trop faible, travail lourd ou dangereux, horaires coupés, de week-end ou de nuit…).

102 métiers en pénurie

Au total, ce sont 102 métiers qui sont aujourd’hui en pénurie, contre 108 l’année dernière. Enseignant, soins infirmiers, HoReCa… La majorité d’entre eux sont présents sur la liste depuis longtemps, en particulier dans les secteurs non marchands et de la construction.

Mais si vous parcourez cette liste régulièrement, vous vous rendrez compte que plusieurs nouveautés ont fait leur apparition. Dans la vente, notamment, mais pas seulement. Le secteur de la construction, qui recherche toujours une pléthore d’employés, n’est pas épargné. Conducteurs de grues à tour, rénovateurs de façades, couvreurs de toits plats… De nombreux profils sont demandés.

Mais comment expliquer une telle pénurie dans le domaine? La profession a un besoin accru de nouvelles compétences liées à l’évolution technologique et aux innovations. Et la rotation du personnel, engendré par des conditions de travail souvent difficiles, n’aide certainement pas.

Accorder une dispense de disponibilité aux chercheurs d’emploi

Afin d’encourager les demandeurs d’emplois à se diriger vers ces métiers en pénurie, Actiris peut leur accorder une dispense de disponibilité dans certains cas. Cela leur donne la possibilité de suivre une formation, un stage ou des études tout en conservant leurs allocations de chômage.

« L’objectif de cette dispense est de permettre aux chercheurs d’emploi d’acquérir des compétences qui augmenteront leurs chances sur le marché du travail », explique Actiris.

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