Thales Alenia Space doit-il vraiment se séparer de 1.200 postes, dont 115 à Charleroi ?

Thales - Belga Image
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Le personnel de l’entreprise Thales Alenia Space à Charleroi participera mardi à une assemblée générale après avoir mené plus tôt dans la journée une action. Au coeur des discussions: les informations contradictoires circulant au sujet du plan de réorganisation annoncé au printemps dernier, selon les syndicats.

En mars dernier, l’entreprise franco-italienne avait annoncé une restructuration de son activité spatiale, occasionnant la perte de 1.237 postes au sein du groupe dont une intention de suppression de 115 emplois sur le site carolo en Belgique.

Les discussions organisées dans le cadre de la procédure Renault en vue d’un licenciement collectif n’ont guère avancé depuis le mois de mai, font savoir les syndicats. Elles en sont toujours au niveau de la phase d’information et de consultation.

“Mais récemment des informations venues du conseil d’entreprise européen font état d’une moindre nécessité quant à la mise en oeuvre de ce plan”, a indiqué à l’agence Belga Romeo Bordenga, permanent FGTB. Alors que la restructuration avait été justifiée au printemps dernier par une baisse de la demande pour des satellites de télécommunications commerciales, il semblerait que les commandes soient entre-temps reparties à la hausse, selon le syndicaliste.

Le permanent socialiste estime que ces informations entretiennent le doute des travailleurs carolos, qui sont au chômage économique en raison de problèmes d’approvisionnement.

Des délégués syndicaux français du groupe interviendront via visio-conférence lors de l’assemblée générale.

L’entreprise emploie un total de 632 personnes en Belgique sur ses différents sites situés à Charleroi, Hasselt et Louvain.

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