DigitAll : Combler le fossé
DigitAll, projet commun de Proximus et BNP Paribas Fortis, entend lutter contre la fracture numérique.
Près de la moitié des Belges âgés de 16 à 74 ans sont “numériquement vulnérables”, selon le Baromètre de l’inclusion numérique de la Fondation Roi Baudouin. Ce pourcentage est passé de 40 % en 2019 à 46 % en 2021. La numérisation accrue rend l’accès à l’éducation ou aux soins de santé, par exemple, plus difficile pour ce groupe de personnes.
En novembre 2020, le plus grand opérateur télécom de notre pays, Proximus, et sa plus grande banque, BNP Paribas Fortis, ont lancé le Digital Inclusion Ecosystem, rebaptisé par la suite DigitAll, pour faire baisser ce pourcentage.
De nombreuses initiatives, petites et grandes, sont en cours dans notre pays pour améliorer la culture numérique des enfants et des adultes. DigitAll cherche à lutter contre la fracture numérique.
Plus de 100 entreprises, agences gouvernementales et associations ont déjà signé la charte d’inclusion numérique de DigitAll. Les signataires s’engagent notamment à partager leurs meilleures pratiques.
Engelina Chaillet, de l’Antwerp Management School et membre du jury, trouve le réseau impressionnant et y voit un grand potentiel. “Il y a encore moyen d’élargir davantage l’impact. Le problème auquel DigitAll veut s’attaquer est clair.”
DigitAll présente deux réalisations concrètes : MobiDig et Digital Inclusion by Design Index. MobiDig est une boîte à outils mobile contenant du matériel numérique que les associations peuvent utiliser pour promouvoir la culture numérique auprès de leur public cible. En 2022, par exemple, les organisations sociales Hobo et Link in the Cable se sont rendues auprès de leurs groupes cibles avec, respectivement, un vélo cargo et une camionnette remplie de matériel.
Le Digital Inclusion by Design Index est un outil qui permet aux organisations de vérifier si leurs sites web, applications mobiles ou autres services numériques sont inclusifs. Via le site digitalinclusionindex.digitall.be, elles peuvent procéder à une auto-évaluation sur la base de sept critères, dont la clarté du langage et la compatibilité.
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