Sport is sexy

© Getty Images

Les sportifs sont les nouvelles célébrités. A preuve, Fabio Quartararo, champion du monde français en MotoGP, qui est à l’affiche de la nouvelle campagne d’IKKS.

IKKS s’est laissé séduire par Fabio Quartararo (1999), jeune “esprit libre” (“Free Spirit” dans la terminologie du label) au tempérament plutôt rock, au parcours exceptionnel et qui ne recule devant aucun risque ou défi – ce n’est pas pour rien qu’il a pour surnoms “El Diablo” et “Le petit prince”. Des caractéristiques reflétant les valeurs de la marque IKKS qui l’a choisi pour visage de sa nouvelle collection masculine.

Fils d’un ancien champion de France en catégorie 125 cc, Fabio Quartararo a fait ses débuts dans la course de moto à l’âge de 4 ans. Et très vite, il est devenu évident qu’il possédait un réel talent. Son jeune âge ne lui permettant pas de concourir dans son propre pays, c’est au championnat espagnol qu’il prit part, à l’âge de 8 ans. En 2015, il participa, sur dérogation, à son premier championnat du monde en Moto3, et en 2018, en Moto2. En 2021, après avoir dominé la saison en MotoGP, il a été le premier Français à remporter le championnat du monde et ce, à l’issue de sa victoire dans le Grand Prix d’Emilie-Romagne, le 24 octobre. Le grand public et la caméra apprécient clairement ce champion volontaire à la gueule d’ange. Et avec IKKS également, le déclic a été immédiat.

Les favoris de Fabio Quartararo dans la collection: la veste en cuir noir 1440 Leather Story et la chemise à motifs fleuris en noir et blanc.
Les favoris de Fabio Quartararo dans la collection: la veste en cuir noir 1440 Leather Story et la chemise à motifs fleuris en noir et blanc.

D’où vous vient cette affinité avec la mode? Ne portez-vous pas surtout des vêtements de sport?

“Je cultive une passion pour la mode depuis longtemps déjà mais je n’ai pas vraiment de style spécifique. Je me laisse séduire par ce que je trouve beau: un vêtement ou un look particuliers. Et je n’ai pas vraiment d’icônes de mode ou d’exemples à suivre parce que je porte tout simplement ce que j’aime. Cela peut être du streetwear, de l’urban rock ou des vêtements plus formels, intemporels ou très trendy. Tout dépend de mon humeur et de l’endroit où je me rends – du contexte, donc. Mais l’essentiel est que je me sente bien dans ma tenue et que j’éprouve du plaisir à la porter.”

L’image est-elle importante pour un sportif de haut niveau?

“Selon moi, oui. En tant qu’athlète de haut niveau, il est important de projeter une certaine image. J’en ai encore davantage conscience depuis que ma visibilité s’est accrue suite à ma dernière victoire. Mais je veux rester moi-même – cool et relax. Etre le visage de la marque IKKS pour sa collection masculine printemps-été 2022 est très nouveau pour moi. Mais le fait de partager une histoire commune me réjouit – lorsque j’étais enfant, ma mère m’habillait dans la collection P’tits cons de ce label. Et le fait qu’il m’ait contacté avant même que je remporte le titre de champion du monde montre qu’il me suivait et avait déjà confiance en moi.”

Comment décririez-vous votre style? Et comment ce style a-t-il évolué au fil des ans?

“Comme la plupart des jeunes, j’ai connu différentes phases. J’ai même expérimenté différentes coupes de cheveux. Il est très important pour moi de conserver une certaine fraîcheur et une certaine détente dans un job qui exige une grande concentration. Je peux aujourd’hui encore passer aisément d’une veste rock à un costume trois-pièces ou à un jeans combiné à un sweater XL. Cela dépend de mon humeur du moment.”

Selon quels critères déterminez-vous qu’une marque vous correspond?

“IKKS est une marque destinée aux “esprits libres” et possède un vrai ADN rock depuis sa création. Lorsqu’il m’a été demandé de rejoindre la génération IKKS, j’en ai éprouvé une grande fierté et je me suis senti d’emblée chez moi dans ce clan de personnalités qui expriment toutes ces mêmes valeurs de liberté, d’intrépidité, d’audace et de créativité. J’y ai rencontré Laetitia Casta et Yvan Bourgnon, qui, comme moi, sont les visages de la nouvelle collection de printemps. Tout comme IKKS, j’ai un tempérament rock – en témoignent mes tatouages, qui associent leur image de mode à celle du monde de la moto, symbole ultime de liberté. Dans mon quotidien de sportif de haut niveau, je suis entouré en permanence de mon clan. Et j’en ai donc désormais un nouveau, ce qui est très bien. J’apprécie beaucoup également l’IKKS Urban Lab, qui mène de nombreuses recherches sur de l’habillement comportant une dimension technique supplémentaire – un costume qui n’a plus besoin d’être repassé, par exemple, ou des vestes à la fois élégantes et ultra-étanches. Ce laboratoire a développé une collection correspondant totalement à l’homme moderne actuel qui dispose de peu de temps pour faire du shopping mais n’en veut pas moins être élégant.”

Sport is sexy

Votre compte Instagram compte 1 million de suiveurs, ce qui est gigantesque. Avez-vous conscience que vous avez un statut de star?

“Non, pas vraiment. Je pense qu’il faut garder en permanence la tête froide et ne rien tenir pour acquis. Nous avons célébré ce titre mondial comme il se devait mais je dois rester concentré. Avant chaque épreuve et ce, toute l’année durant. Et surtout m’amuser sur la moto. Je dois conserver cet équilibre et m’en tenir à cette stratégie. Et j’ai besoin pour cela du soutien de mon clan, qui m’entoure depuis que je suis petit – ma famille, qui est très importante pour moi, Eric qui est mon agent, et mes amis.”

Quelle difficulté cela représente-t-il de combiner les carrières de sportif, d’influenceur et désormais aussi de mannequin?

“Ce n’est pas très difficile tant que l’on garde sa sérénité. Dès ma plus tendre enfance – j’ai commencé la course à moto à l’âge de 4 ans -, je n’ai reculé devant aucun risque ou défi. Ma persévérance, mon audace et mon courage m’ont permis de réaliser mon rêve – remporter le Grand Prix d’Emilie-Romagne en Italie. Aujourd’hui, ma plus grande priorité reste de gagner et de prendre du plaisir à moto.”

Que portez-vous en permanence?

“Il ne s’agit pas vraiment d’une pièce d’habillement: mon collier. Je suis croyant. C’est très important pour moi. Sinon je ne porte pas de bijoux. Outre ce collier, ce sont surtout mes tatouages qui me définissent. Celui qui se trouve sur mon bras droit est particulièrement représentatif. Il évoque les moments importants de ma vie, telle ma première victoire lors de la course MotoGP à Jerez, en Espagne, le 19 juillet 2020. Mais il y a beaucoup d’autres symboles référant à une chose importante de ma vie.”

Vous voyez-vous participer un jour à un défilé?

“Pour l’heure, mon seul souhait est de mener et de gagner une course après l’autre. Cela reste mon objectif principal.”

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