Pas le temps de faire du sport la semaine ? Le week-end peut suffire

© Getty Images/iStockphoto
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Peut-être avez-vous pris la bonne résolution de faire un peu plus souvent du sport cette année ? Mais vous constatez déjà qu’il ne sera pas très réaliste de passer chaque soirée dans une salle de fitness. Une nouvelle étude de JAMA International Medicine montre que ce n’est pas indispensable.

“Un esprit sain dans un corps sain!” est le mantra de beaucoup au début d’une année flambant neuve. Peu de temps après vient souvent la prise de conscience qu’un agenda surchargé est difficile à combiner avec un style de vie actif. La pratique du sport est alors rapidement reléguée aux week-ends, quand il y a plus de temps pour s’adonner au tapis de course.

L’influence positive de la pratique régulière de sport a pourtant été régulièrement soulignée. Elle n’aide pas seulement à maintenir un équilibre du poids, du cholestérol et de la pression artérielle, mais elle diminue également la probabilité de décès prématuré, de maladies cardiovasculaires et de cancer. Le fait qu’être assis est la maladie de notre temps n’est donc pas une thèse tellement audacieuse.

Weekend Warriors

A titre de ligne directrice, l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) a adopté une durée hebdomadaire minimum que les adultes devraient consacrer à faire du sport pour bénéficier de ces avantages. Le verdict: 150 minutes de sport d’intensité modérée (les promenades, par exemple) ou 75 minutes de sport intense. L’OMS donne également le conseil de répartir cette activité sur la semaine.

Or, c’est précisément cela que le JAMA International Network met en doute. Dans un test réalisé auprès de 63.591 personnes de quarante ans et plus, ils ont mis en lumière que les Weekend Warriors – les personnes qui, étant donné la charge de leur planning en semaine, ne parviennent à faire du sport que le week-end – retirent énormément d’avantages de cette activité. Le risque de mort prématurée diminuerait ainsi de 30%. Les personnes qui répartissent la pratique de leur sport sur trois sessions ou plus réduisent ce risque de 35%.

Fréquence du sport

La fréquence à laquelle on pratique un sport n’a donc qu’un impact très limité sur la santé, contrairement à ce que l’OMS annonçait. Même les sportifs qui n’ont pas atteint le quota d’heures minimum ont diminué le risque de ces maladies. C’est donc surtout l’immobilité qui est absolument néfaste pour les personnes qui aspirent à un style de vie sain.

Par ailleurs, les chercheurs font remarquer que les inactifs ont intérêt à commencer par l’augmentation de la fréquence et de la durée du sport, pour seulement en augmenter l’intensité par la suite.

(SDW)

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