La montre du record du monde: la Portugieser Eternal Calendar d’IWC a un calendrier éternel

Le summum du luxe ? Une montre à calendrier perpétuel. Totalement ­superflu, mais c’est justement ce qui fait tout son attrait. « Si nous ne faisions que du fonctionnel et de l’utile, le monde serait terriblement ennuyeux », ­estime Christoph Grainger-Herr, PDG d’IWC Schaffhausen.

Comment créer un calendrier vraiment éternel, ou qui aille du moins jusqu’à la fin du calendrier que nous connaissons en 3999 (il n’a en effet pas encore été officiellement décidé si l’année 4000 sera une année bissextile ou non) ? C’est le défi que les ­ingénieurs d’IWC ont relevé il y a cinq ans. C’est ainsi qu’est née la Portugieser Eternal Calendar d’IWC, une prouesse technique qui mérite une place dans le Livre Guinness des records. La marque a réussi à créer une montre avec un calendrier précis jusqu’en 3999. L’affichage des phases de lune sera précis pendant 45 millions d’années, contre 2 millions d’années pour le record actuel.

Le roi de la précision

IWC Schaffhausen a déjà parcouru un long chemin dans la retranscription de la précision de notre calendrier dans une montre. Le ­premier calendrier perpétuel d’IWC avait une précision de 122 ans. En 2003, elle a été étendue à 577,5 ans dans la Portugieser Perpetual Calendar grâce à un rapport de réduction amélioré. « Mais, évidemment, nous ne ­voulions pas nous arrêter là », nous confie Christoph Grainger-Herr, PDG d’IWC. « La plus grande difficulté à laquelle nous avons été confrontés pour le nouveau calendrier perpétuel est qu’il doit y avoir 100 années bissextiles sur une période de 400 ans. Le calendrier ­grégorien saute trois années bissextiles. Nous avons pu atteindre la précision du calendrier en ajoutant un système d’engrenage révolutionnaire programmé mécaniquement sur quatre cents ans. Une prouesse technique dont nous sommes très fiers », a déclaré ­Grainger-Herr.

Concrètement, cela signifie qu’en 2100, lors du saut de la première année bissextile, la plupart des montres dotées d’un calendrier perpétuel devront être ajustées par un horloger. Ce n’est pas le cas de la Portugieser Eternal Calendar. Et ce n’est pas tout : le calendrier calcule correctement l’année bissextile jusqu’en 3999. Si IWC Schaffhaussen est le roi de la précision à long terme, c’est aussi grâce à son approche de la détermination des phases de lune. Les ­ingénieurs d’IWC ont travaillé sur la mise au point d’un nouveau train d’engrenage comprenant trois roues intermédiaires pour garantir que le double indicateur des phases de lune ne devra être ajusté que d’un jour après 45 millions d’années. La demande d’homologation du record du monde Guinness a déjà été déposée.

Pure montre instrumentale

« Bien entendu, nous avons également réfléchi au design », explique Christian Knoop, directeur artistique d’IWC. « La toute première ­Portugieser de 1939 combinait la versatilité d’une montre-bracelet avec la précision d’un chronomètre de marine d’une montre de poche. Cette idée de départ d’une montre-instrument audacieuse et à la fois très épurée et lisible est l’essence même de la Portugieser. Nous avons retravaillé la construction du boîtier de la nouvelle Portugieser Eternal Calendar. Le cadran ouvert, qui fait partie de l’ADN de la Portugieser, s’en trouve très bien mis en valeur. Grâce au nouveau verre saphir sur le devant et sur le fond, nous avons pu rétrécir encore davantage la bague du boîtier, ce qui confère à la Portugieser un profil latéral d’une légèreté unique. Parallèlement, nous sommes parvenus à renforcer la construction du boîtier pour conférer à la montre une résistance à l’eau de cinq bars. »

La Portugieser Eternal Calendar d’IWC présente un boîtier en platine (44,4 mm), un calibre de manu­facture automatique doté d’une réserve de marche de sept jours et un bracelet en cuir d’alligator noir de Santoni.

Prix : 150 000 francs suisses, taxe suisse comprise, ­
mais le prix varie chaque mois en fonction du 
taux de change. iwc.com

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