En images: une semaine en voiture électrique à travers la Norvège


Soyons d’emblée clairs sur un point: rouler de Gand à Oslo, c’est loin. Nous avons parcouru 1.500 kilomètres en deux jours. Heureusement, notre batterie nous indique avec optimisme que nous pouvons rouler pendant 560 kilomètres avant de devoir la connecter à une borne de chargement.

Une estimation quelque peu optimiste. Le chargement de la batterie diminue désespérément vite si vous accélérez ou si vous roulez pendant de longues périodes à une vitesse élevée sur autoroute. Après un peu plus de trois cents kilomètres, nous devons nous arrêter à une borne de chargement.

Le chargement ne dure heureusement pas trop longtemps. Après une demi-heure, votre batterie est en général à nouveau remplie à 80%. S’il y a beaucoup de Tesla connectées en même temps, l’ensemble du processus prend un peu plus de temps.

Nous sommes surtout guidés vers la Norvège via les autoroutes. Facile, car vous passez de la sorte par les bornes de chargement de manière quasi organique.

Après deux jours et six arrêts pour faire le plein, nous arrivons à Oslo, une ville incroyablement branchée. Dans la capitale norvégienne, il y a soudain beaucoup plus de voitures électriques autour de nous. Ce n’est pas vraiment étrange : en Norvège, ils utilisent divers moyens pour encourager la voiture électrique.

À Oslo, ils sont fous de design. L’Oslo Opera House n’en est qu’un exemple. Impressionnant !


Mais notre voyage ne se résume pas à Oslo. Nous poursuivons vers Bergen, à nouveau un voyage de 500 kilomètres. Parcourir de longues distances se fait ici plus lentement : dans la plupart des endroits en Norvège, on ne peut pas dépasser 90 kilomètres par heure. Pas très bon pour notre time management, mais bien pour notre batterie.

Au cours du chargement de la batterie, vous pouvez suivre le remplissage de la batterie via une app. Vous n’avez ainsi pas à rester tout ce temps assis dans votre voiture.

Tesla fait un monitoring très précis du temps d’attente restant avant de pouvoir à nouveau prendre la route.

C’est un soulagement, certainement si vous avez le temps de voyager à votre aise. Les arrêts fréquents pour le rechargement vous amènent en effet aussi dans des endroits comme celui-ci.



Il y a quelques côtés géniaux à rouler en voiture électrique. Il n’y a par exemple pas de bruit, aucun bruit du tout. C’est bien plus apaisant que de rouler le long des fjords avec un moteur à explosion.

Les accélérations se font également beaucoup plus rapidement avec une voiture électrique. Certes, vous désapprenez très vite ce comportement si vous jetez un oeil au graphique indiquant votre consommation.


Tout comme à Oslo, il n’y a également pas de Tesla Supercharger dans le centre de Bergen. Tesla veut en effet que vous chargiez votre voiture à la maison, dans votre propre prise de courant.

Ce n’est souvent pas un problème, mais si vous désirez rouler à travers la campagne pendant une longue période (et que vous avez donc moins de chance de rencontrer un Supercharger), cela devient quelque peu fastidieux.




Nous devons toutefois admettre que la recherche de points de chargement a été un bien moins grand souci que ce que nous redoutions initialement.

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