On peut, à partir de dioxyde de carbone, fabriquer des protéines. Et à partir de celles-ci, de la viande. C’est à peu près le trajet suivi par la start-up californienne Air Protein. Sa fondatrice Lisa Dyson a de quoi être fière: la transformation d’air pollué en protéines exige beaucoup moins d’énergie que l’industrie traditionnelle de la viande, et n’a besoin ni de terre ni d’animaux. Cela résout aussi le problème de l’azote. Que du positif, donc.
www.airprotein.com