Que signifient les investissements durables pour la valeur de votre bâtiment à usage professionnel ?

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Investir dans la durabilité devient la norme, ce qui impacte toutes les formes d’investissements. Toute personne qui investit dans l’immobilier a donc aussi intérêt à tenir compte des critères de durabilité. Heureusement, cette démarche s’accompagne d’une série d’avantages : gains environnementaux, réduction des factures d’énergie et protection de la valeur des biens immobiliers à long terme.

L’Union européenne attache une grande importance à la durabilisation de son économie. D’où la promulgation de la directive CSRD qui impose à partir de cette année le reporting des progrès ESG dans les grandes entreprises. Récemment, la présidente de la Commission, Ursula von der Leyen, a cependant annoncé l’assouplissement de cette obligation.

« Malgré cet assouplissement, il est toujours important de miser sur l’immobilier durable afin d’éviter les baisses de valeur futures », soutient André Stolk, associé chez la société de conseil en immobilier Stadim. « En même temps, c’est souvent le choix logique aujourd’hui. Ceux qui misent de manière ambitieuse sur la durabilité dans le cadre d’une nouvelle construction ou d’une rénovation auront des coûts énergétiques moins élevés et plus prévisibles. En outre, vous vous conformez aux règles de plus en plus strictes en matière de performance énergétique, vous vous protégez mieux contre les risques climatiques et le bâtiment reste en phase avec le marché. »

André Stolk, associé chez la société de conseil en immobilier Stadim

Comment les PME peuvent-elles s’y prendre concrètement ?

« Les PME peuvent déjà rentabiliser à relativement court terme certains investissements dans les bâtiments existants », relève André Stolk. « Ainsi, l’éclairage LED et les panneaux solaires s’amortissent au bout de quelques années. Par ailleurs, il est essentiel d’envisager la durabilité de manière globale et de déterminer dans quelle mesure vos bâtiments sont réellement durables aujourd’hui. C’est le point de départ d’un plan à long terme spécifique au bâtiment. L’amélioration de l’efficacité énergétique est cruciale, mais le bien-être et le confort des utilisateurs (comme une vue sur la verdure ou une infrastructure de recharge) jouent également un rôle très important. »

En quoi consiste une analyse ESG des bâtiments ?

« Les entreprises qui envisagent d’investir dans leurs biens immobiliers peuvent commander une analyse ESG de leurs bâtiments », explique Stefaan Martel, CEO de Bopro, une entreprise qui fournit des conseils et aide à réaliser des projets de construction durable. « Une telle analyse ESG se compose de deux parties. D’une part, nous déterminons les performances du bâtiment en matière de durabilité et, d’autre part, nous examinons les risques que le changement climatique pourrait poser à l’avenir. Nous déterminons ensuite les mesures à prendre pour assurer la pérennité du bâtiment. »

Stefaan Martel, CEO de Bopro

Quels sont les critères utilisés pour une telle analyse ?

« Nous examinons la performance énergétique et les émissions de carbone, mais aussi la consommation d’eau, la gestion des déchets et la biodiversité », précise Stefaan Martel. « Comme l’indique le terme “analyse ESG”, nous analysons par ailleurs les aspects sociaux tels que le bien-être des utilisateurs, l’accessibilité et la mobilité. Et pour les bâtiments en exploitation, nous vérifions s’ils sont entretenus de manière durable et si les modifications éventuelles sont effectuées de façon responsable. »

Que signifient les investissements durables pour la valeur d’un bâtiment ?

« L’évaluation est une interaction complexe de facteurs divers tels que le type de bien, son emplacement, sa qualité et, de plus en plus, ses caractéristiques de durabilité », clarifie André Stolk. « Sur le marché des bureaux, nous constatons déjà de nettes différences de valeur et la demande de bureaux durables dépasse largement l’offre. Dans d’autres segments, comme le marché du retail, la durabilité est moins décisive. Là, ce sont surtout le potentiel de chiffre d’affaires et l’emplacement qui sont déterminants pour l’instant. »

« Il faut surtout éviter que les émissions de CO2 d’un bâtiment ne soient pas conformes aux objectifs climatiques d’ici 2050, ce qui entraînerait une forte baisse de sa valeur. En termes techniques, nous appelons ces bâtiments des “stranded assets”, ou “actifs échoués” », explique Stefaan Martel. « Pour les nouveaux bâtiments ou les rénovations, il est possible d’en tenir compte dès le stade de la conception. Mais pour les bâtiments déjà occupés, c’est moins évident et des ajustements graduels sont nécessaires pour les rendre pérennes.

Comment ING guide-t-elle ses clients dans la transition vers le développement durable de leurs biens immobiliers ?

« Le changement climatique comporte des risques », souligne Marc Callier, responsable du développement durable chez ING. « Les banques ne veulent pas se retrouver au final avec des “stranded assets” sur les bras. C’est pourquoi nous veillons à ce que nos clients soient bien informés des obligations qui les attendent, et nous voulons les conseiller et les aider à faire les bons choix. Grâce à nos partenariats avec des agences spécialisées telles que Bopro et Stadim, ils peuvent également compter sur un accompagnement pour les aspects techniques de cette transition. »

La société évolue vers une économie à faibles émissions de CO₂, un défi qui touche à la fois ING et ses clients. Ensemble, nous investissons dans un avenir durable pour votre entreprise. ING finance déjà de nombreuses initiatives durables, mais reconnaît qu’il y reste beaucoup à faire. Découvrez les progrès d’ING ici.