Public ou privé : le réseau redevient un choix stratégique

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28 mai 2000, 11:31 Mise à jour le: 28 mai 2025, 11:35

Au cours des dix dernières années, les entreprises ont massivement migré vers les réseaux publics et les services cloud. La connectivité est devenue évolutive, les applications déplaçables, les données accessibles partout. Mais cette efficacité s’est accompagnée de nouvelles dépendances : infrastructures partagées, intermédiaires invisibles, écosystèmes de plus en plus complexes.

Aujourd’hui, le balancier repartit dans l’autre sens. Les réseaux privés regagnent du terrain. Dans un contexte géopolitique instable et réglementé, les organisations redécouvrent l’importance de maîtriser leurs fondations numériques.

La bascule vers les réseaux publics et les solutions cloud était logique : rapidité, efficacité économique, agilité. Mais l’équilibre s’est rompu. Surtout dans les secteurs où les flux de données sont sensibles ou critiques comme la santé, l’énergie, l’industrie ou les services financiers, l’accessibilité et la vitesse ne suffisent plus.

La question clé a changé : il ne s’agit plus de savoir « à quelle vitesse suis-je connecté ? », mais «quelle est la stabilité, la prévisibilité et la sécurité de ma connexion lorsque c’est vraiment important? »

Hans Witdouck, PDG d’Eurofiber Belgique

Le privé comme nouvelle norme

Ce qui n’était au départ qu’une solution ponctuelle, une ligne privée ici, un raccordement de datacenters là, devient une réorientation structurelle. Les entreprises redécouvrent l’importance stratégique d’infrastructures qui leur appartiennent. Pas seulement pour des raisons de sécurité, mais aussi pour les exigences stratégiques.

Les réseaux privés offrent prévisibilité, évolutivité et contrôle. Surtout lorsqu’ils reposent sur de la fibre optique dédiée : une infrastructure physique exclusive, avec ses propres routes, des trajets distincts et une capacité garantie. Là où les réseaux publics partagent la bande passante et sous-traitent le routage, la fibre dédiée permet d’adapter précisément l’architecture réseau aux besoins internes.

La géopolitique comme accélérateur de tendance

Les tensions géopolitiques amplifient cette dynamique. Des câbles sous-marins aux fournisseurs cloud étrangers, l’infrastructure numérique n’est pas à l’abri des rapports de force internationaux. Les entreprises et gouvernements européens sont de plus en plus sensibles à la souveraineté numérique. En parallèle, des réglementations comme NIS2, DORA ou le RGPD obligent les organisations à agir. Il devient difficile de rester en conformité sur une infrastructure que l’on ne contrôle pas.

Hybride ne doit pas rimer avec compromis

Cela signifie-t-il la fin de la connectivité publique ? Certainement pas. Mais un environnement hybride ne doit pas devenir une zone grise. De plus en plus d’organisations font le choix de la segmentation : des réseaux publics pour les usages génériques, des réseaux privés pour les processus critiques.

Et cela n’est pas forcément synonyme de rupture. Les entreprises revoient leur connectivité étape par étape. La fibre optique dédiée en constitue souvent le premier point d’ancrage : un investissement tangible dans la résilience, la fiabilité et l’avantage stratégique.

Un socle stratégique

L’évolution vers les réseaux privés est devenue essentielle. Le mouvement de balancier entre réseaux publics et privés reflète une vision stratégique : comment une organisation se positionne-t-elle face au risque, à la dépendance et au changement ? L’architecture réseau redevient un sujet pour les comités de direction. Et ceux qui font le choix de la propriété construisent le socle nécessaire à une croissance numérique durable, quelles que soient les circonstances.

par Hans Witdouck, PDG d’Eurofiber Belgique