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Les hôpitaux belges font face à de nombreux défis : évolution des besoins en matière de soins, pénurie aiguë de personnel, préoccupations financières croissantes, durabilisation…
Une stratégie ESG claire contribue à les relever. Explications par Philippe Dehaspe, directeur administratif et financier des Cliniques Universitaires Saint-Luc à Bruxelles, et Christophe Mouton, CEO de l’ASBL Maria Middelares à Gand.
Que signifie une stratégie ESG pour un hôpital ?
Philippe Dehaspe : « Lorsque nous avons défini notre stratégie de durabilité, il nous a semblé naturel d’utiliser la définition globale des ESG. C’est qu’outre les aspects écologiques, nous avons une responsabilité sociale importante : notre mission est de fournir des soins de qualité à tous ceux qui en ont besoin. C’est le point de départ qui détermine le reste de nos choix stratégiques. »
Christophe Mouton : « Pour un hôpital, il est crucial d’entretenir des relations sociales durables, que ce soit avec les patients, les employés ou le voisinage. Par ailleurs, nous disposons d’une charte de bonne gouvernance. Il est extrêmement important que notre vision du développement durable soit soutenue par le comité de direction et le conseil d’administration, afin que nous puissions mettre cette politique en pratique dans l’hôpital tout entier. Un groupe d’employés engagés veille à ce que les idées issues de la pratique soient également prises en compte. »
Comment rendez-vous votre patrimoine durable ?
Christophe Mouton : « En tant qu’organisation, nous travaillons sur cinq sites, qui diffèrent considérablement en termes d’infrastructure et de contenu clinique. Cela nous oblige à faire des choix dans notre politique d’investissement. Il y a 10 ans, la nouvelle construction de l’AZ Maria Middelares à Gand nous a permis de mettre en œuvre les techniques les plus récentes. Notre centre logistique sur le site De Prijkels est également très économe en énergie grâce à des panneaux solaires sur le toit. Dans les rénovations, ce genre de chose est toujours plus difficile. »
Philippe Dehaspe : Certains bâtiments de notre hôpital ont plus de 50 ans et le campus de Woluwe n’offre plus aucune possibilité d’expansion. C’est pourquoi nous suivons un plan d’investissement sur 10 ans, jusqu’en 2035, d’un montant total de 1 milliard d’euros, dans le cadre duquel on s’y prend à un bâtiment après l’autre. Cette longue durée est nécessaire pour que l’hôpital reste opérationnel à tout moment. Des bâtiments neufs, mieux isolés et climatisés amélioreront surtout le confort des patients. »

Les eaux usées d’un hôpital requièrent une attention particulière, comment faire pour que les eaux rejetées soient propres ?
Philippe Dehaspe : Notre site sera doté d’un réseau d’égouts entièrement séparé pour les eaux de pluie et les eaux usées. En raison de la présence de produits chimiques dans les eaux usées, nous devons les purifier de manière beaucoup plus intensive avant de les envoyer dans les égouts. Nous voulons dès lors construire une nouvelle station d’épuration capable de traiter nos effluents biologiquement contaminés.
Christophe Mouton : Les religieuses qui géraient autrefois l’hôpital Maria Middelares avaient déjà investi dans une station d’épuration il y a 35 ans. Depuis, cette installation a été dotée de nouvelles technologies. C’est en partie grâce à cela que nous pouvons évacuer l’eau traitée vers un ruisseau et non dans les égouts. La prochaine étape consistera à réduire notre consommation d’eau de ville en réutilisant l’eau traitée. Une étude est en cours sur la manière dont nous pouvons techniquement réaliser la circularité de cette eau en toute sécurité. »
« ING inspire, guide et finance des initiatives durables »
ING a développé des relations à long terme avec de nombreux hôpitaux et centres de soins résidentiels en Belgique. La banque facilite les évolutions de durabilité dans le secteur. Caroline Mouton, ESG Lead, explique les trois rôles que joue ING à cet égard.
« De nombreuses actions ont déjà été mises en place dans le secteur. Nous voulons inspirer davantage encore les directeurs d’hôpitaux. ING a organisé récemment un voyage d’étude aux Pays-Bas afin d’y visiter des hôpitaux qui sont des pionniers en matière d’infrastructure durable, de processus de soins circulaires, de soins à distance… C’est ainsi que nous voulons continuer à apporter de nouvelles idées aux gestionnaires hospitaliers belges. »
« Guider signifie notamment que nous apportons le savoir-faire spécifique permettant de déployer une stratégie durable. Grâce à un partenariat avec Bopro et Stadim, des bureaux de conseil spécialisés dans la rénovation énergétique et la construction durable, nous pouvons aider les institutions de soins à rendre leur patrimoine plus durable. »
« Enfin, nous voulons, en tant que banque, atteindre un niveau d’émissions nettes nul d’ici 2050. Pour ce faire, nous devons réduire les émissions de CO2 de notre portefeuille de crédits. Les clients qui planifient des projets conformément aux règles de la taxonomie européenne peuvent compter sur une approche impliquant des échéances plus longues et un taux différencié. De cette manière, nous finançons la transition des hôpitaux vers la durabilité ».
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