Le développement durable reste une priorité pour 2026. En collaboration avec ING, nous avons sélectionné cinq entreprises visionnaires qui font figure de modèles dans la transition vers un modèle économique durable et vers une économie circulaire.
1. Lamifil remporte des appels d’offres grâce à des investissements durables
Basée à Hemiksem, Lamifil est spécialisée dans les fils et conducteurs en aluminium et en cuivre destinés aux secteurs de l’aérospatiale, de l’automobile, du transport ferroviaire, de l’énergie et des équipements médicaux. L’entreprise mène actuellement de nombreux projets visant à réduire l’impact énergétique sur ses produits.
« Grâce à une gestion énergétique rigoureuse, nous avons réussi à réduire notre facture d’électricité de 15 % », déclare le CEO Filip Goris. « Il y a quelques années, nous avons investi dans de nouvelles fonderies d’aluminium au gaz, qui consomment 27 % de gaz en moins. De plus, notre pompe à chaleur et nos panneaux solaires nous permettent de produire nous-mêmes environ 6 % de nos besoins énergétiques. »
Ces investissements portent progressivement leurs fruits. « Nous constatons que les critères de durabilité représentent entre 15 et 20 % de l’évaluation dans les appels d’offres européens. Ces deux dernières années, nous avons remporté de nombreux projets grâce à ces critères. Nos efforts se traduisent donc par de meilleurs prix et des volumes plus importants, ce qui, à son tour, favorise une croissance durable. »
Regardez ci-dessous le reportage avec Filip Goris sur TrendsZ.
2. Biométhane du Bois d’Arnelle contribue à la transition énergétique
Après 12 ans de travail acharné, Jérôme Breton a pu lancer son unité de production de biométhane à partir de déchets agricoles. Le biogaz ainsi produit par Biométhane du Bois d’Arnelle près de Gosselies contribue à un mix énergétique plus vert.
Jérôme Breton est passionné par l’agriculture et sa région : « Je souhaitais développer une activité économique s’appuyant sur l’agriculture locale. L’objectif était de produire du biométhane, un biogaz purifié injecté dans le réseau de gaz naturel. Ainsi, nous contribuons à rendre l’approvisionnement en gaz plus durable. On peut remplacer de nombreuses énergies fossiles par de l’électricité. Mais certaines activités ne peuvent pas être électrifiées aujourd’hui. Dans ces cas, le biométhane est la solution la plus simple et la moins coûteuse pour une transition écologique.»
L’entrepreneur reste ambitieux : « Nous souhaitons également développer de nouvelles installations dans d’autres régions de Wallonie, en collaboration avec les agriculteurs et les acteurs locaux. De cette manière, nous pourrons accroître encore la production de biométhane, tout en tenant compte des réalités du terrain. »
Regardez ci-dessous le reportage avec Jérôme Breton sur TrendsZ.
3. Le Groupe De Brabandere met l’économie circulaire en pratique
Le Groupe De Brabandere est une entreprise familiale de quatrième génération, basée à Furnes. Spécialisée dans la production de béton et la construction routière, il s’engage à réduire son empreinte carbone en développant du béton écologique et en utilisant des matériaux de construction circulaires.
« Le secteur de la construction est confronté à deux défis majeurs : réduire notre empreinte carbone et trouver simultanément une solution pour l’approvisionnement en matières premières. L’innovation est essentielle pour atteindre ces objectifs », explique Pieter De Brabandere. « Par exemple, nous avons développé un béton circulaire à base de matières premières recyclées. Nous avons construit une grande installation pour recycler les gravats de béton issus de la démolition en sable et granulats. »
La qualité est primordiale dans le secteur de la construction. Des tests ont démontré que l’Eco-Beton de De Brabandere est équivalent au béton conventionnel. « Pour un projet sur notre propre site, nous avons produit un béton dans lequel 30 % du sable a été remplacé par du sable de béton recyclé. Les analyses réalisées au Circular Concrete Center à Furnes ont montré que ce produit innovant a passé tous les tests et est donc prêt à être commercialisé. »
Regardez ci-dessous le reportage avec Pieter De Brabandere sur TrendsZ.
4. Vinventions emploie des matières premières biosourcées
Il y a de fortes chances que le bouchon de votre bouteille de vin ou de champagne ait été fabriqué par Vinventions à Thimister. Cette entreprise conçoit, fabrique et distribue des bouchons et autres fermetures pour vins pétillants ou non, spiritueux et huile d’olive, en utilisant des matériaux biosourcés et recyclés.
« Nous sommes très fiers de proposer des produits neutres en carbone dans notre gamme », déclare Axel Pirard, directeur du site. « Quand on parle de polymères, on pense immédiatement à l’industrie du plastique. Or, nos polymères sont majoritairement issus de la canne à sucre, qui fournit la matière première pour la fabrication d’éthanol et, par conséquent, de polyéthylène biosourcé. De plus, notre usine fonctionne exclusivement à l’électricité verte. »
Un exemple concret est le Nomacork Ocean. « Ce produit est fabriqué à partir de plastiques collectés en bord de mer ou dans l’océan. Nos fournisseurs collectent le plastique, le transforment en polyéthylène, et nous pouvons ensuite le réutiliser », explique M. Pirard. « Par ailleurs, nos bouchons sont également recyclables. En mettant en place un système de collecte, nous souhaitons éviter qu’ils ne finissent dans l’océan. »
Regardez ci-dessous le reportage avec Axel Pirard sur TrendsZ.
5. CC Autrement utilise des matériaux de construction naturels et recyclés
En 2019, Claude Vermeys a fondé CC Autrement, une coopérative bruxelloise qui vise à rendre les projets de construction plus écologiques et durables. Des clients résidentiels, architectes et clients commerciaux perçoivent tous les avantages de cette initiative.
« Nous nous distinguons par deux aspects : d’abord, nous utilisons des matériaux écologiques, comme la laine de bois ou la fibre de bois pour l’isolation. Ils sont bien plus performants et plus sains pour le bâtiment et l’environnement », explique Claude Vermeys. « Ensuite, nous nous efforçons de trouver un maximum de matériaux de construction réutilisables, en leur offrant une seconde vie. Pensez aux tuiles, aux portes, au bois, et même à une cuisine complète. »
Pour maintenir l’emploi des ouvriers du bâtiment même en période creuse, CC Autrement investit dans l’acquisition et la rénovation de petits biens immobiliers. « Nous achetons généralement des maisons individuelles que nous rénovons ensuite grâce aux prêts d’ING. Nous pouvons alors revendre ou louer ce logement de grande qualité. Cela nous permet également de développer notre activité », précise M. Vermeys.
Regardez ci-dessous le reportage avec Claude Vermeys sur TrendsZ.
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