Cette entreprise pharmaceutique allie sens et notion du profit

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06:00 Mise à jour le: 09:21

Depuis près de 45 ans, l’entreprise pharmaceutique Exphar exporte des produits pharmaceutiques de qualité à prix abordable vers l’Afrique. Un business qui a du sens et que l’entreprise souhaite aujourd’hui développer sur de nouveaux continents.

Exphar développe et commercialise des « socialités ». Il s’agit de spécialités pharmaceutiques à coûts sociaux, c’est-à-dire abordables pour le portefeuille des personnes vers lesquelles elles sont dirigées. En premier les populations des pays subsahariens, où l’entreprise est active depuis près de 45 ans. Ces produits sont développés par des pharmaciens en Belgique, dans le cadre d’un processus de contrôle qualité européen.

Comment Exphar a-t-elle conquis sa place de fournisseur pharmaceutique en Afrique ?

Laurent Haverbeke, administrateur-délégué : « Nous avons pénétré les marchés africains de longue date, depuis les années 80. Quand la société a été créée, les populations subsahariennes avaient le choix entre les pharmacies locales qui délivraient des produits du Big Pharma très peu accessibles financièrement et les marchés noirs, sur lesquels circulaient beaucoup de faux médicaments avec des risques importants en matière de santé et d’hygiène. Exphar est donc arrivée avec des solutions de qualité européenne à des prix abordables localement. Nous avons noué des partenariats avec des acteurs locaux de la santé et adapté notre stratégie et notre portefeuille de produits à leurs réalités locales. »

Les conditions en Afrique sont très différentes de celles en Europe. Quelles conséquences cela a-t-il pour les produits pharmaceutiques ?

Laurent Haverbeke : « Nous sommes des spécialistes de la tropicalisation, un ensemble de procédés qui vise à rendre un produit apte à résister à une chaîne de distribution tropicale, dans des conditions beaucoup plus compliquées qu’en Europe. Par exemple, nos produits peuvent être vendus dans une pharmacie sans air conditionné en plein milieu du désert au Tchad. Ils doivent rester efficaces jusqu’à leur date d’expiration, en toutes circonstances. »

Votre mission sociale est l’un des fondements de l’entreprise. Comment parvenez-vous à rester rentable en même temps ?

Laurent Haverbeke : « Nous allions la notion de profit et le sens. Les solutions que nous développons suscitent une grande adhésion de l’équipe à la mission de l’entreprise. La rentabilité est d’abord venue avec le volume. Garantir des coûts sociaux nécessite d’exporter de gros volumes sur de grands territoires. Vu cet énorme espace géographique, nous avons eu également la capacité de réaliser des économies d’échelle, ce qui amène la rentabilité. »

Quels sont vos plus grands défis actuellement ?

Laurent Haverbeke : « Nos plus grands défis sont aujourd’hui la concurrence internationale et le recrutement. Enormément de nouveaux acteurs se développent en Afrique subsaharienne depuis le début des années 2000. Ils proposent souvent des solutions de moindre qualité, ce qui nous fait mal dès lors que les marchés sont très sensibles aux prix. Par ailleurs, nous avons besoin de talents pour continuer à innover. Il y a beaucoup de très grandes entreprises pharmaceutiques en Belgique mais Exphar n’est pas toujours concurrentielle sur le marché du travail à cause de notre business model différent. »

Quel est l’impact du contexte géopolitique sur votre business ?

Laurent Haverbeke : « Active sur plusieurs continents, Exphar est fortement influencée par le contexte géopolitique. Nous avons a donc noué un partenariat solide avec l’ensemble de nos partenaires financiers, en particulier CBC. CBC finance nos projets industriels dans le monde et en Belgique en particulier. Nos projets portent, par exemple, sur la mise en place d’un laboratoire d’analyses et d’un site industriel. Les solutions de financement proposées par la banque sont adaptées à nos besoins. Et CBC nous fait confiance alors que nous évoluons sur un continent parfois un peu difficile à appréhender pour une banque européenne. »

En quoi le réseau international de CBC constitue-t-il une valeur ajoutée ?

Laurent Haverbeke : « La mise en relation avec des correspondants locaux nous a permis de nous implanter dans de nouveaux pays. En matière de commerce international, la banque met à notre service sa connaissance et ses techniques, qui sont parfois un peu compliquées, telles que les traités commerciaux internationaux. »

Quelles sont vos ambitions pour les années à venir ?

Laurent Haverbeke : « Durant les cinq dernières années, Exphar a développé de nouveaux produits et conquis de nouveaux marchés. L’objectif est d’accélérer ce déploiement, avec une centaine de nouveaux produits à l’horizon 2030. Nous voulons aussi nous étendre sur d’autres continents, notamment en Asie, et développer une activité sur le marché européen car notre mission y a du sens également. Nous attendons donc de CBC qu’elle reste le partenaire qu’elle a toujours été, afin de garantir le financement et l’expansion de nos activités. »

La mise en relation avec des correspondants locaux de CBC nous a permis de nous implanter dans de nouveaux pays

L’expert CBC, Nicolas Charlier, Directeur Général du Marché des Professionnels et des Entreprises chez CBC

« Exphar est une belle succes story en matière d’entrepreneuriat wallon. Cette entreprise est aussi l’illustration que profit et sens peuvent aller de pair. Je comprends la fierté de notre client à ce sujet et nous sommes également fiers de pouvoir les accompagner dans leurs activités.

La force de notre réseau international est ici un atout que nous mettons à disposition de nos clients. Pouvoir nouer des contacts privilégiés sur place est précieux et nous aide, en tant que banquier, à mieux appréhender la réalité du terrain. In fine, cela nous permet d’offrir à nos clients un accompagnement de qualité, tenant compte, à la fois, de leurs besoins mais aussi des réalités locales des marchés auxquels ils s’adressent. Et cela, peu importe le continent !