Amid Faljaoui
20 janvier 2025: l’Amérique ne veut plus d’alliés, seulement des vassaux
Ce lundi 20 janvier, Donald Trump est redevenu président des États-Unis. Un retour qui ne laisse aucune place au doute : l’Amérique ne veut plus d’alliés, seulement des vassaux.
Dans son discours d’investiture, Trump a été clair : l’OTAN sera une alliance à sens unique, l’Europe devra payer ou se soumettre. Ses déclarations sur une possible annexion du Canada et du Groenland, et même une intervention militaire au Danemark, illustrent une doctrine brutale : l’Occident sous contrôle de Washington, sans concertation, uniquement par coercition.
Et pendant ce temps, Elon Musk pousse encore plus loin son influence sur l’Europe. Entre provocation sur X et sabotage des régulations européennes, il défie ouvertement Bruxelles.
L’Europe décroche, les États-Unis verrouillent
Alors que Trump et Musk redessinent les règles du jeu mondial, l’Europe accumule les défaites:
- Northvolt, censé être l’Airbus des batteries, est en crise.
- Lilium, l’un des rares espoirs de l’aéronautique européenne avec ses taxis volants électriques, est en très grande difficulté.
- 80 % des dépenses militaires européennes profitent… aux industriels américains.
- L’industrie automobile subit de plein fouet la concurrence chinoise et le protectionnisme américain.
Et Trump enfonce le clou :
- Ultimatum sur l’OTAN : “Payez plus ou sortez”.
- Sanctions contre les entreprises européennes trop indépendantes.
- Taxes punitives sur l’automobile et les technologies européennes.
Face à cela, l’Europe subit… et tergiverse.
Trump agit, Bruxelles attend
Washington fonce, Bruxelles prend du retard.
Trump restructure les alliances mondiales en fonction des seuls intérêts américains:
- Il verrouille les chaînes d’approvisionnement technologiques pour affaiblir l’Europe.
- Il n’exclut plus l’usage de la force, même contre ses propres alliés.
Pendant ce temps, l’Europe met une année entière à nommer une nouvelle Commission. Un an de pause… en pleine révolution technologique et géopolitique.
Le problème n’est pas Trump. Ni Musk. Le problème, c’est une Europe qui accepte de subir.
L’Europe, le Loup ou le Chien ?
La situation est digne d’une fable de Jean de La Fontaine :
Le Chien, bien nourri, mais en laisse, qui accepte la servitude en échange de sa gamelle.
Le Loup, affamé, mais libre, qui refuse de se soumettre.
Ce lundi 20 janvier, Trump a resserré la laisse.
L’Europe a un choix à faire : continuer à porter le collier ou décider, enfin, de redevenir un acteur souverain.
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