Les stratégistes de Goldman Sachs ont clairement choisi leur camp en conseillant aux investisseurs de surpondérer les actions européennes tout en sous-pondérant les américaines mais ils ne sont pas les seuls à s’intéresser aux Bourses du Vieux-Continent.
Le problème grec résolu
“On peut oublier les inquiétudes sur la Grèce, du moins c’est ce que semblent dire les entreprises dans cette enquête” selon Carsten Brzeski. Se référant à l’indice IFO du climat des affaires en Allemagne, l’économiste d’ING confirme ainsi un soulagement déjà perceptible sur les marchés, les longues négociations entre la Grèce et ses créanciers avaient miné le moral des investisseurs bien que le pays ne pèse que 2% du PIB de la zone euro.
Valorisation attractive
Récemment, l’agence Reuters épinglait l’écart de valorisation entre les bourses américaines et européennes. À Wall Street, l’indice élargi S&P 500 cote 16,5 fois les profits attendus pour les 12 prochains mois. Le Stoxx Europe 600 Europe affiche pour sa part un ratio de 15, soit une décote de 10%. Les actions demeurent par ailleurs attractives par rapport aux autres placements en raison de la faiblesse des taux soulignent les spécialistes de Banque de Luxembourg..
Interventions de la BCE
Les stratégistes de Goldman Sachs insistent sur le rôle majeur de la Banque centrale européenne (BCE) qui doit poursuivre son programme d’assouplissement quantitatif, à hauteur de 60 milliards par mois, jusqu’en septembre 2016. Ils en attendent un affaiblissement de la monnaie unique et une poursuite de la reprise de l’économie en zone euro, deux facteurs qui doivent soutenir les profits des entreprises européennes. Les spécialistes de Goldman Sachs se montrent tout particulièrement confiants envers les sociétés italiennes, espagnoles et allemandes.
