Les belges épargnent surtout en vue de leur pension
D’après une enquête réalisée par Schroders, les investisseurs belges consacrent, chaque mois, trois fois plus d’argent à l’épargne et aux investissements qu’au remboursement de leurs dettes, la planification de leur pension représentant leur principale motivation, derrière la planification financière (43%).
Quand on leur demande la façon dont ils répartissent habituellement, chaque mois, leurs revenus, les investisseurs belges déclarent qu’ils en dépensent 58%, qu’ils en épargnent et investissent 32%, et qu’ils en consacrent 10% au remboursement de leurs dettes.
Cette étude annuelle de Schroders, consacrée à la manière dont 1341 investisseurs aisés dans 12 pays répartissent, chaque mois leurs revenus, démontre l’importance de l’épargne et plus particulièrement l’épargne en vue de la pension.
Comment les investisseurs belges répartissent-ils habituellement, chaque mois, les revenus du ménage ?
% dépensé% épargné% investi%remboursement de la dette
Belgique 58 % 18 % 14 % 10 %
Moyenne Europe 53 % 20 % 15 % 10 %
Étant donné la part élevée du revenu que les investisseurs européens consacrent à l’épargne et aux investissements, Schroders leur a également demandé ce qui les incitait à élaborer un plan financier. Bien que, dans certains pays, l’élément de réponse majeur était le désir de constituer un fonds d’urgence pour parer aux imprévus de la vie (Suède : 54%, Autriche : 47%, Italie : 42%, Espagne : 35%), en Belgique, le principal motif de la planification financière était le désir de se constituer un capital de pension (4 %). De plus, 15% des investisseurs belges ont spécifié qu’ils souhaitaient partir tôt à la retraite.
Les investisseurs sont moins nombreux que leurs congénères européens à vouloir se constituer un fonds d’urgence pour parer aux imprévus de la vie (30% contre une moyenne européenne de 38%).
Parmi les autres raisons de la planification financière, on trouve l’achat d’une maison plus spacieuse (12%), le financement d’un congé sabbatique (11%) et le financement d’activités récréatives (10%). Tout comme les Français (14%) et les Espagnols (14%), les investisseurs belges avaient également tendance à mentionner la nécessité de mettre de l’argent de côté pour payer d’éventuels frais liés aux soins à domicile ou pour soutenir financièrement leurs parents plus âgés (10%).
“En Europe, la population doit faire face à des changements dramatiques et aux conséquences de l’incertitude qui plane sur les marchés. Malgré l’inquiétude que cela suscite chez beaucoup de gens, notre étude révèle que les investisseurs européens aisés épargnent et investissent une grande partie de leurs ressources, laissant supposer que nombre d’entre eux sont en mesure de combiner à la fois les stratégies de survie quotidienne et la nécessité d’élaborer des plans financiers pour atteindre leurs objectifs à long terme. Néanmoins, il est étonnant que, dans la plupart des pays visés par l’étude, les investisseurs ont tendance à épargner plus qu’ils n’investissent. Il est tout à fait sensé de trouver un équilibre entre le long terme et le court terme, mais étant donné les faibles taux d’intérêt actuellement en vigueur dans de nombreux pays, les taux d’épargne ne parviennent même pas à égaler l’inflation, et nombre d’investisseurs pourraient faire fructifier davantage leur argent en optant pour un investissement rémunérateur dans la large gamme dont ils disposent.”, remarque Michel Vermeulen, Directeur Général Schroders Benelux.
K.H.
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