Plus de quatre enseignants sur dix envisagent de prendre un flexi-job ou de donner des cours particuliers en compensation de la réforme des pensions. Un sur cinq envisage de quitter l’enseignement. C’est ce qui ressort d’une enquête des syndicats flamands de l’enseignement.
Les syndicats chrétiens de l’enseignement flamand COV et COC ont mené une enquête auprès de six mille enseignants, rapporte Het Nieuwsblad. Il en ressort que 44% d’entre eux envisagent de prendre un flexi-job ou de donner des cours particuliers une fois la réforme des pensions mise en place. Un sur cinq envisage même de quitter l’enseignement.
200 à 300 euros en moins par mois
La réforme des pensions a un impact important (à terme) sur leur pension. Selon les syndicats, il s’agit d’une perte de 200 à 300 euros nets par mois. Comme compensation, trois enseignants sur quatre sont ouverts à une assurance de groupe. Comme cela existe déjà pour de nombreux travailleurs via l’employeur.
Cette enquête intervient dans un contexte de forte mobilisation sociale. Les syndicats de l’enseignement ont fait grève le 10 novembre dernier pour dénoncer le manque d’investissement dans l’éducation. Plus largement, les trois grands syndicats belges ont lancé un “appel de novembre” avec trois jours de grève les 24, 25 et 26 novembre contre les réformes du gouvernement Arizona, notamment la réforme des pensions et le saut d’indexation proposé.
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