Faut-il entretenir régulièrement ses panneaux pour maximiser leur rendement… et donc ses économies ?
Sur le papier, l’idée semble logique : des panneaux propres captent mieux la lumière, donc produisent plus. Mais dans la réalité, ce nettoyage n’est pas toujours utile, voire rarement indispensable. Car la rentabilité rime avec bon sens, pas forcément avec nettoyage intensif.
Le point en quelques questions.
Le nettoyage est-il obligatoire ?
Non, mais il peut, en principe, être utile. Si les panneaux sont sales, cela crée un filtre qui a un impact négatif sur le rendement. En captant moins de soleil, ils produisent moins d’électricité.
Néanmoins si votre toit a une inclinaison suffisante, 10 minutes de pluie suffisent à nettoyer vos panneaux. L’inclinaison de toit la plus courante en Belgique est de 30 %, ce qui est largement suffisant. Concrètement, dans 90% des cas la pluie évacuera le pollen au printemps, les feuilles mortes à l’automne ou la poussière toute l’année.
Par contre en cas de fientes d’oiseaux ou de lichen, la pluie ne suffira pas. Le niveau de salissure et son type, ainsi que la pluviométrie, seront donc déterminants dans la fréquence de nettoyage.
Coût ?
Un nettoyage peut rapidement coûter plus de 200 euros. Or la perte de rendement causée par un peu poussière reste inférieure à cette somme. C’est d’autant moins utile qu’il suffit d’attendre la prochaine journée pluvieuse. Un nettoyage ne se justifie donc qu’en cas d’encrassage conséquent. D’autant plus que le principal ennemi du rendement reste non pas la saleté, mais un ciel gris.
Le faire soi-même ?
Nettoyer ses panneaux solaires n’est pas compliqué en soi. On les nettoie comme l’on nettoie ses vitres. Il suffit pour cela d’utiliser de l’eau claire sans solvant ni détergent et un peu d’huile de coude. Ou oublie le karcher qui risque d’endommager les panneaux. Par contre, il faut toujours couper le courant avant de commencer. Et bien sûr, malgré l’aide précieuse de manche télescopique, il faut encore avoir le courage de monter sur une parfois haute échelle. Un coût/risques qu’on laisse à chacun la liberté de juger.