L’indemnité de télétravail a été indexée

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Le dépassement de l’indice-pivot en janvier a eu une autre conséquence positive : l’indemnité de télétravail est passée de 154,74 euros à 157,83 euros le 1er mars.

Cette indemnité, considérée comme un maximum (un employeur peut octroyer une somme moindre), est exonérée de précompte professionnel et de cotisations de sécurité sociale et ne vaut que pour le télétravail structurel et régulier. C’est-à-dire si le travailleur preste l’équivalent d’un jour ouvrable par semaine à domicile sur une base mensuelle. Ce jour ouvrable se ventile de façon libre, cela peut même être une semaine complète en bloc sur le mois.

Sont couverts :

  • l’usage d’un espace de bureau au domicile du travailleur (y compris la location et les amortissements éventuels de l’espace),
  • les fournitures informatiques et d’impression,
  • les fournitures de bureau,
  • un prorata des consommations d’eau, d’électricité, d’internet, de chauffage
  • mais aussi des frais d’entretien et d’assurance et,
  • enfin, le précompte immobilier et les frais de boissons (café, eau, etc.).

Les jours de vacances annuelles ne sont pas pris en compte pour évaluer si le télétravail est structurel et régulier.

Enfin, le paiement d’une telle indemnité, rappelle le fisc, exclut toute autre intervention forfaitaire. Ces interventions sont autorisées chez un travailleur qui n’entre pas dans les conditions du télétravail régulier et structurel.

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