Les dépréciations de Solvay n’ont pas d’impact
Le groupe chimique a annoncé des dépréciations de 420 millions, une simple formalité préparant la cession de ses activités PVC.
Solvay connaîtra un second trimestre en perte à la suite de dépréciations liées aux activités PVC qui vont être cédées à Inovyn, une co-entreprise avec le groupe suisse Ineos. Ce rapprochement donnera naissance au numéro deux mondial du PVC selon Reuters, une position permettant évidemment des économies d’échelle.
Tenant compte des remèdes imposés par la Commission européenne et des conditions de marché difficiles, le versement initial pour Solvay a toutefois été revu à la baisse de 250 millions à 175 millions mais le groupe belge aura l’occasion de sortir complètement d’Inovyn après 3 ans, contre 4 à 6 ans initialement prévu, pour un montant dépendant des résultats et attendu à 250 millions avec un minimum de 75 millions.
Même si les résultats seront affectés à court terme, l’opération demeure donc favorable fondamentalement, le marché du PVC étant très concurrentiel, donc peu rentable, soumis aux aléas des prix énergétiques et hors de la stratégie de Solvay consistant à se concentrer sur les spécialités.
Cédric Boitte
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