Le top 5 de Danny Reweghs

Barco le CEO de Barco Eric Van Zele. © REUTERS

Après un excellent début d’année pour les Bourses européennes, le Directeur de la stratégie de l’Initié de la Bourse privilégie les sociétés belges et les retardataires à l’image du géant de l’acier ArcelorMittal.

Resilux

Le spécialiste flamand des bouteilles et préformes en PET s’affirme comme un acteur paneuropéen de croissance. Suivant les termes d’une transaction récente dans le secteur, ces activités traditionnelles représentent l’ensemble de la valorisation boursière actuelle de Resilux. Depuis quelques années, la société développe de plus en partenariat la technologie révolutionnaire d’emballage AirOPack qui a trouvé un premier débouché chez Procter&Gamble (mousse à raser Gilette). AirOPack doit contribuer aux bénéfices à partir de cette année.

Barco

Le groupe d’imagerie flamand est un retardataire sur Euronext Bruxelles, le cours variant entre 50 et 60 euros depuis plusieurs années. Les chiffres 2014 ont encore été marqués par la fin de la croissance dans le cinéma numérique. Actuellement, Barco ne dispose pas de relais de croissance mais les opportunités ne manquent pas à long terme. Le pôle “Défense & Aerospace” a été vendu en septembre, ce qui a gonflé la trésorerie nette à 200 millions. Le groupe dispose ainsi des moyens pour réaliser l’acquisition d’un nouveau moteur de croissance ou relever la rémunération des actionnaires par des rachats d’actions ou un plus haut dividende.

Picanol

Leader mondial des métiers à tisser, Picanol a connu une moins bonne année 2014 sur fond de ralentissement du marché du textile. Mais le carnet de commandes était à nouveau bien rempli début 2015. La société profite de plus de l’affaiblissement de l’euro par rapport au dollar et au yen. Depuis l’année dernière, Picanol a également acquis une participation de près de 30% dans Tessenderlo, représentant la moitié de sa capitalisation boursière. Les chiffres 2014 du groupe chimique ont démontré un redressement, Tessenderlo étant redevenu rentable malgré des conditions de marché difficiles.

ArcelorMittal

Le groupe déçoit depuis plusieurs années, le cours ayant reflué sous 10 euros. Les raisons d’espérer un retour en grâce en 2015 ne manquent toutefois pas. Les résultats du plus grand aciériste mondial s’améliorent depuis quelques trimestres grâce au redressement des marchés de l’acier. Cela ne s’est pas encore traduit par une hausse du cours, l’inquiétude des marchés ayant basculé sur la chute du prix du minerai de fer, dont ArcelorMittal a développé un important auto-approvisionnement. Une amélioration de la conjoncture en Europe et dans les pays émergents ainsi qu’une stabilisation, voire un redressement, du prix du minerai de fer soutiendraient l’hypothèse d’un retour d’ArcelorMittal en 2015.

GlaxoSmithKline

Grâce àun accord avec Novartis, GSK a renforcé en 2014 ses activités dans le domaine ‘consumer healthcare’ (produits comme Nicorette, Sensodyne, Aquafresh, Voltaren, Otrivin, …), consolidant sa position de numéro deux mondial. Il a également repris les activités vaccins (hors vaccins antigrippe) du géant suisse à qui il a vendu sa division oncologie pour 16 milliards de dollars. GSK retournera ainsi 4 milliards de livres à ses actionnaires, soit environ 80 pence par action. Stratégiquement, la triple opération avec Novartis permettra également à GSK d’afficher des flux de trésorerie plus stables et plus prévisibles. Le groupe britannique détient par ailleurs un portefeuille de produits en développement prometteur avec 6 candidat-médicaments récemment commercialisés.

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