Le Belge face à son avenir financier : Wall Street n’est pas (encore) Main Street
Seul un Belge sur trois considère que gérer activement son épargne et placer son argent dans des produits d’investissement autres que le carnet de dépôt est une manière de grandir financièrement, selon un sondage réalisé par le géant mondial de la gestion d’actifs BlackRock.
Le Belge est plus un épargnant qu’un investisseur. Telle est la conclusion d’un sondage réalisé par OpinionWay pour BlackRock visant à analyser la façon dont les Belges envisagent leur avenir financier, les obstacles qu’ils perçoivent et inversement les leviers qu’ils sont prêts à mobiliser dans la construction de leur sécurité financière.
Si les Belges sont largement conscients du rôle que joue l’épargne dans la construction de leur avenir financier, ils sont toutefois loin de considérer majoritairement l’investissement (en Bourse, via des fonds de placements, des ETF, etc.) comme un levier important pour contribuer à sa sécurité financière. Seuls 37 % d’entre eux estiment que placer son argent (en Bourse, dans des fonds, etc.) est un moyen pour y parvenir. “Le Belge reste donc prudent avec ses économies, il a plus le profil de quelqu’un qui épargne que celui d’une personne qui investit dans des produits de placement”, résume Olivier Pauwels, responsable des investissements au sein de BlackRock en Belgique.
“Wall Street n’est pas Main Street”
Et donc, comme le dit l’adage, “Wall Street n’est pas Main Street”. Du moins pas encore. Si 60 % des personnes interrogées disent avoir déjà investi, ou être prêts à le faire, en Bourse est loin d’être le fait de Monsieur Tout-le-monde. Pour 63 % des sondés, placer son argent dans des produits d’investissement autre que le simple compte d’épargne est en effet perçu comme quelque-chose de difficile à réaliser au vu d’autres dépenses jugées plus prioritaires (dépenses courantes ou de loisirs etc.). Parmi les facteurs cités comme des freins à l’investissement financier, figurent la crainte de perdre toute la somme engagée (78 %), la complexité des produits financiers (73 %) et le sentiment de ne pas comprendre les mécanismes de la finance (70 %). “Il y a un besoin d’éducation financière à fournir, notamment par les acteurs de la finance. Il existe de nombreuses façons d’investir à faible coût, dans des produits faciles à comprendre et diversifiés”, conclut Olivier Pauwels.
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