L’atout charme de Van de Velde: le dividende
Le spécialiste belge de la lingerie a renoué avec la croissance en 2014 et se montre confiant pour 2015. La valeur reste un must pour les amateurs de dividendes.
Retour de la croissance
Après 3 années de quasi stagnation, Van de Velde a repris ses bonnes habitudes et affiché une croissance organique de 7,2% l’année dernière, son chiffre d’affaires frôlant les 200 millions. Cette bonne performance est essentiellement imputable à son activité historique wholesale (ventes aux détaillants de lingerie de marque : Marie Jo, Prima Donna, Andres Sarda) dont le chiffre d’affaires a crû de 9,6% grâce notamment au succès de la gamme de maillots de bain Prima Donna Swim. Dans la distribution, les ventes se sont avérées plus mitigées, très bonnes en Europe continentale (+20,3%), correctes au Royaume-Uni (+6,8%) et mauvaises aux États-Unis (-16%) où intimacy a subi pour la première fois une perte brute d’exploitation. Le bon comportement de l’activité wholesale, plus rentable, a toutefois permis à Van de Velde d’améliorer ses marges, le bénéfice opérationnel bondissant de 25,8%. Le quasi doublement de l’ardoise fiscale, liée à une réorganisation administrative selon le groupe, a toutefois limité la progression du bénéfice courant : +3,2% à 33,9 millions.
Actionnaire récompensé
Van de Velde a tenu à remercier ses actionnaires en augmentant le dividende de 63% à 3,50 euros brut (dont un acompte de 1,35 euro a déjà été versé). Preuve de sa solidité financière : trésorerie de 35,3 millions sans dettes et cash-flow opérationnel de 45,9 millions en 2014 qui sera entièrement consacré au dividende. Il ne faut donc pas attendre de nouvelle amélioration du dividende pour 2015 malgré la perspective d’une nouvelle croissance des activités wholesale et d’un redressement d’intimacy mais le rendement net de 5,5% apparait suffisamment attractif.
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