La nervosité boursière augmente d’un cran
Alors qu’une série d’indicateurs sont attendus en fin de semaine aux Etats-Unis, les marchés préfèrent consolider leurs gains.
Les principales Bourses européennes étaient drapés de rouge ce mercredi à la mi-séance dans le sillage de Wall Street et de la Bourse de Tokyo, avec une tendance qui devrait rester volatile avant les indicateurs américains sur l’emploi attendus dans la journée de vendredi.
Europe : Carrefour – Tesco
Aux actions, la plus forte baisse de l’EuroStoxx 50 de ce mercredi à la mi-séance était à mettre à l’actif de Carrefour après un déclassement de HSBC, passé de ” neutre ” à ” sous-pondérer ” sur la valeur.
Toujours dans le secteur de la distribution, Tesco reculait à Londres après l’annonce d’un tassement de 1% de ses ventes à périmètres comparable sur son premier trimestre au Royaume-Uni.
Europe : ING – STMicroelectronics
Par ailleurs, les financières, en vue mardi, étaient victimes de prises de bénéfices à l’image d’ING.
A l’inverse, les fabricants de semi-conducteurs s’appréciaient contre la tendance. ST Microelectronics a réitéré en début de semaine son intention d’afficher une croissance comprise entre 5% et 10% cette année.
Bruxelles : Delta Lloyd – Elia
A la Bourse de Bruxelles, les valeurs en vue dans le Bel 20 en fin de matinée étaient majoritairement défensives, à l’image d’Elia.
Delta Lloyd inscrivait la plus forte progression de la matinée à contre-courant de la tendance européenne dans le secteur financier.
Bruxelles : ABInbev – D’Ieteren
Toujours dans l’indice, ABInbev ne profitait de la finalisation du rachat de son concurrent mexicain Grupo Modelo, détenteur de la marque Corona, pour 20,1 milliards de dollars.
La plus forte baisse de la matinée dans le Bel 20 était à inscrire au passif de D’Ieteren.
Etats-Unis
Wall Street a achevé en baisse une séance volatile mardi, marquée par des inquiétudes pour la politique monétaire aux Etats-Unis et la vigueur de la croissance mondiale: le Dow Jones a lâché 0,50% et le Nasdaq 0,58%.
Aux actions, le premier constructeur automobile américain, General Motors, s’est apprécié de 1,57% à 34,96 dollars pour son grand retour en tant que membre de l’indice S&P 500, dont il avait été exclu le 2 juin 2009 pour cause de faillite.
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