La monoparentalité, des côtés positifs mais aussi des défis financiers  

La monoparentalité présente des côtés positifs, mais est aussi un défi financier au quotidien pour les parents solos concernés.  

La Belgique compte pas moins de 508.209 parents célibataires, soit 9,9 % de l’ensemble des ménages, selon les données de Statbel. La monoparentalité présente de nombreux défis, mais a aussi des côtés positifs. Ainsi, elle un impact positif sur l’autonomie de l’enfant et favorise le développement d’une relation parent-enfant plus forte. 90 % des parents célibataires déclarent préférer être heureux dans un foyer monoparental plutôt que malheureux dans une famille biparentale traditionnelle, révèle une enquête en ligne commanditée par la chaîne de magasins belges de chaussures Bristol.*

Malgré tous ces aspects positifs, les parents célibataires sont aussi confrontés à de nombreux défis, en particulier sur le plan financier. La monoparentalité peut peser sur la satisfaction financière. 58 % des parents célibataires indiquent avoir du mal à joindre les deux bouts avec le revenu familial disponible. Lorsque le revenu familial est inférieur à 2.500 euros par mois, 3 personnes sur 4 (76 %) expriment une insatisfaction vis-à-vis de leur situation financière. Si les parents célibataires pouvaient s’offrir une seule chose, ‘plus d’argent’ arriverait en tête. 

“Taxe misère”  

Par ailleurs, près de la moitié des répondants (45 %) déclarent que la relation avec leur ex-partenaire est difficile. Une relation conflictuelle avec l’ex-partenaire entraîne des difficultés financières pour 73 % des parents célibataires (contre 41 % lorsque cette relation est bonne).  

L’argent devient un réel problème lorsqu’on ne s’entend plus. Il est alors utilisé en tant que moyen de pression ou menace.

Sarah Zwaenepoel, experte en budget.

« L’argent devient un réel problème lorsqu’on ne s’entend plus. Il est alors utilisé en tant que moyen de pression ou menace, l’un des partenaires essayant souvent d’utiliser l’argent pour faire pression sur l’autre. Cela conduit généralement à ce que le partenaire qui s’occupe le plus des enfants se retrouve vraiment seul à tout gérer, ce qui rend la situation vraiment difficile. De toute façon, divorcer coûte cher. Ce n’est pas pour rien qu’on parle de ‘taxe de misère’, » explique Sarah Zwaenepoel, experte en budget, citée dans l’étude. 

Les voyages ou camps de vacances des enfants, les activités de loisirs et les chaussures des enfants sont les dépenses les plus lourdes pour le budget familial, révèle encore l’enquête. 

* Réalisée en collaboration avec le bureau d’études indépendant Indiville, l’enquête a été menée auprès d’un échantillon représentatif de près de 400 participants. 

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