La fermeté inattendue de la Fed
Les marchés attendaient un petit un coup de pouce après les remous des dernières semaines et la chute du prix du pétrole mais la Fed a finalement durcit son commentaire.
Changement de ton
Au-delà de l’arrêt largement attendu de plan d’assouplissement monétaire quantitatif, c’est surtout le changement de ton de la Fed qui a surpris. Epinglons ainsi le retrait de l’adjectif significatif pour qualifier la sous-utilisation des ressources sur le marché de l’emploi, l’ajout d’un mais après la période considérable (avant la première des taux) et la confirmation des perspectives d’inflation malgré le récent ralentissement à ce niveau et la chute du prix du pétrole. Symbole de changement de ton, Richard Fisher et Charles Plosser, les deux faucons (partisans de l’orthodoxie monétaire) de la Fed, ont voté pour le communiqué.
Hausse des taux en juin
Alors que beaucoup misaient désormais sur septembre, voire décembre, pour la première hausse de taux, de nombreux économistes ont désormais ramené leur pronostic au mois de juin, soit le consensus d’il y a quelques mois.
Excès de complaisance
La fermeté affichée par la Fed intervient dans un contexte particulier. D’un côté, les marchés ont été chahutés et l’inflation recule. D’un autre, le FMI (entre autres) a mis en garde contre un excès de complaisance des investisseurs en raison de la politique monétaire ultra accommodante des banques centrales.
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