Régulièrement sous le feu de l’actualité, le réchauffement climatique reste un thème peu présent auprès des investisseurs. Isabelle Cabie, Responsable des ISR chez Candriam, décrypte les enjeux et propose quelques pistes pour adapter son comportement d’investissement.
La Bourse a un rôle à jouer
“Les investisseurs, particuliers comme professionnels, sont extrêmement bien placés pour faire pencher la balance en faveur d’une économie plus durable” estime Isabelle Cabie. La Responsable des investissements socialement responsables (ISR) chez Candriam explique notamment que 40% des entreprises cotées sur les marchés actions (hors secteur financier) sont responsables de 75% des émissions de CO2 au niveau mondial.
Le meilleur dans tous les secteurs
Pour gérer ses fonds durables, Candriam applique l’approche “Best in class” visant à sélectionner “les entreprises qui présentent les démarches les plus abouties dans la lutte en faveur de la réduction des gaz à effet de serre”. Dans le secteur de l’énergie, polluant mais indispensable, les entreprises actives dans l’efficience énergétique seront ainsi privilégiées. Des banques finançant des activités polluantes seront par contre exclues.
Un thème protéiforme
Outre l’efficience énergétique, Isabelle Cabie pointe d’autres thématiques liées au changement climatique : la raréfaction des matières premières dans leur ensemble, l’évolution démographique, la santé et le bien-être, ainsi que le développement des nouvelles technologies de l’information et de la communication qui permettent par exemple d’éviter de nombreux trajets inutiles.
L’énergie en ligne de mire
Spécifiquement dans le secteur crucial de l’énergie, Isabelle Cabie détaille “qu’au-delà des acteurs qui sont 100 % actifs dans les énergies renouvelables”, Candriam privilégie des acteurs comme le norvégien Statkraft et Verbund, groupe autrichien spécialisé dans l’hydroélectricité.
