Hésitations boursières et prises de bénéfices

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Les Bourses européennes étaient hésitantes en fin de matinée alors que l’issue du sommet européen en cours portant sur le budget européen est plus qu’incertaine.

Le maintien de la note souveraine française par Standard & Poor’s et les informations en provenance de Grèce qui laissent penser qu’un accord sur la dette grecque est en passe d’être trouvé ne suffisaient pas à donner de l’élan aux marchés.

L’agence de notation Standard & Poor’s a annoncé confirmer les notes à long terme AA+ et A-1+ de la France, tout en maintenant la perspective négative, après la présentation d’un ” pacte de compétitivité ” par le gouvernement.

Les créanciers internationaux de la Grèce se sont par ailleurs entendus sur de nouvelles mesures de réduction de la dette grecque, mais il reste à trouver un compromis sur 10 milliards d’euros pour obtenir l’approbation du Fonds monétaire international (FMI), a fait savoir vendredi un responsable gouvernemental grec.

EUROPE : EADS

Aux actions, EADS perdait du terrain après des informations concernant des changements attendus dans la composition de son capital. Selon le quotidien allemand Handelsblatt, qui cite des sources gouvernementales allemandes, l’Allemagne prévoit de racheter directement à la France une participation de 3% dans EADS pour que la part des deux gouvernements dans le groupe aéronautique et de défense européen soit égale.

EUROPE : Outotec -Carrefour

Outotec, le producteur finlandais de machines utilisées dans le secteur minier, est en forte hausse après avoir indiqué que ses marges et ses ventes seraient en augmentation en 2013 à la faveur d’un carnet de commandes bien garnis.

Par ailleurs, le secteur de la distribution faisait triste mine alors que les analystes de Nomura ont ramené leur opinion sur les supermarchés européens d’optimiste à ” neutre “.

BRUXELLES : Elia-Bekaert

A Bruxelles, les valeurs défensives tiraient leur épingle du jeu à l’image d’Elia. Tandis que les valeurs cycliques étaient victimes de prises de bénéfices, tout comme Bekaert.

BRUXELLES : Keyware

Hors indice, Keyware était en net recul après la présentation de ses résultats. Sur les neuf premiers mois de l’année, le chiffre d’affaires du groupe a progressé de 45% sur un an, à 6,3 millions d’euro, ce qui est loin d’être mauvais. Keyware a toutefois signalé la mise sous pression de ses marges bénéficiaires ce qui ne plait pas au marché.

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