Jeudi 28 mai, une grève des conducteurs de train est planifiée. Que se passe-t-il si cette grève vous empêche d’arriver au travail ou si vous n’y parvenez pas à l’heure ? Avez-vous droit à un salaire garanti ?
Vous allez tous les jours au travail en train. Ce déplacement peut être problématique si une grève des chemins de fer vous empêche d’y arriver. Le droit au salaire garanti est alors fonction de l’annonce préalable – ou pas – de la grève.
La grève est annoncée. Dans la presse, un préavis de grève détaillé est paru pour jeudi. Puisque la grève est annoncée, vous ne pouvez pas tout simplement compter sur le transport ferroviaire. Vous avez l’obligation de rechercher un moyen de transport alternatif (auto, bus, vélo, covoiturage, …).
Vous devez pouvoir démontrer à votre employeur que vous avez fait suffisamment d’efforts pour vous rendre au travail et que vous avez utilisé un moyen de transport alternatif. Si vous ne le faites pas et que vous comptez tout de même sur le chemin de fer, vous n’aurez pas droit au salaire garanti en cas d’absence ou de retard. Vous êtes cependant en absence justifiée et vous pouvez dès lors bénéficier d’une allocation de l’Onem pour les heures perdues. Une autorisation du Comité de gestion de l’Onem est néanmoins nécessaire.
Une grève sans préavis. Si votre train ne roule pas de manière inopinée, d’autres règles prévalent. C’est par exemple le cas lorsqu’une grève spontanée éclate auprès des chemins de fer. Vous avez alors droit au salaire garanti, que vous arriviez au travail ou pas.
Cherchez une alternative. Vous pouvez naturellement aussi, si l’organisation du travail le permet, demander de pouvoir prendre un jour de congé ou un jour de récupération ce jeudi. Ou, si votre employeur est d’accord, travailler à partir de chez vous. Dans ce cas, vous ne devez pas rechercher un moyen de transport alternatif.
