Véhicules électriques : les batteries sont à plat en bourse

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La voiture électrique était-elle une bulle spéculative ? Il semblerait que oui, rapporte l’agence Bloomberg.

D’anciens chouchous, introduits en Bourse comme des stars, ont vu leur cours s’effondrer. Rivian, qui fut l’objet de la plus grosse IPO de 2021, à 93 milliards de dollars, a perdu 88% de sa valeur depuis. Lucid, introduit un an plus tôt, a certes vu sa valeur exploser en 2021 mais a perdu 95% depuis ce pic. Quant au chinois Xpeng, négocié à Wall Street depuis mi-2020, il a perdu 87% après une croissance vertigineuse.

Ces exem­ples sont extrêmes mais même le cours de Tesla (introduit en 2010) est également à moins de la moitié de son sommet. Le groupe connaît un mauvais début d’année (-25% en janvier).

De manière générale, l’enthousiasme pour ces valeurs exprimé lors de la pandémie a rapidement fondu. C’est que la part de marché de la voiture électrique n’a pas explosé aussi rapidement que le croyaient les investisseurs. Elle suit son cours, certes, mais plusieurs vents contraires sévissent, qui pourraient empêcher une reprise des cours des actions. Citons notamment les taux d’intérêt plus élevés (pour financer des véhicules qui sont déjà plus chers), le ralentissement de l’économie européenne et la fin de programmes de subsides (en Allemagne, entre autres), qui pèsent sur la demande.

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