Shares, la plateforme d’investissement des soeurs Williams, débarque en Belgique

Serena et Venus Williams
Shares, la plateforme d’investissement, est soutenue par les deux anciennes stars du tennis mondial Serena et Venus Williams. © D.R.
Sebastien Buron
Sebastien Buron Journaliste Trends-Tendances

Soutenue par les deux anciennes stars du tennis mondial Serena et Venus Williams, la plateforme d’investissement en ligne Shares lance ses activités sur le marché belge.  

Sept mois après le lancement de ses activités au Royaume-Uni, la plateforme d’investissement en ligne Shares poursuit son expansion européenne. Disposant de bureaux à Londres mais aussi à Paris et Cracovie, la start-up d’origine française fondée début 2021 par Benjamin Chemla débarque en Belgique. 

A côté des Keytrade, Bolero et autres Trade Republic, les épargnants qui souhaitent placer une partie de leurs économies en Bourse peuvent donc désormais le faire via l’application de la jeune pousse, laquelle peut se targuer d’avoir comme actionnaires et ambassadrices marketing les deux stars du tennis féminin Venus et Serena Williams.

Pour le moment, son offre se limite certes aux cryptos. Mais l’objectif est de l’élargir d’ici l’automne aux actions et aux ETF, ces fonds qui répliquent des indices boursiers.

Passeport européen

Si la plateforme a choisi la Belgique comme deuxième implantation plutôt qu’un grand marché comme la France, c’est pour plusieurs raisons, nous explique Stanislas Chertok, responsable de Shares pour la Belgique. “La Belgique est un pays qui dispose d’un haut niveau d’épargne. Le taux d’adoption des cryptos y est important. Et c’est un marché en partie en langue française.”

Attention, Shares ne dispose pas pour autant d’un agrément auprès de notre gendarme financier (la FSMA). En effet, la start-up s’est enregistrée auprès des régulateurs polonais et dispose d’une sorte de “passeport européen” qui lui permet d’exercer ses activités en Belgique et ailleurs sur le Vieux-Continent. “L’objectif est de s’implanter dans l’ensemble des pays de l’Union européenne”, avance Stanislas Chertok, précisant que la jeune pousse prépare le lancement de ses activités en France et en Pologne.

Réseau social

Pour se démarquer sur un marché du trading online où les nouveaux acteurs se multiplient, Shares joue la carte du réseau social. Il est possible de suivre des amis, leurs transactions ainsi que la performance de leur investissement. “Shares est née du constat qu’un tas de communautés ont émergé, notamment durant la pandémie, autour de l’investissement (cryptos, NFT, ETF). Reddit, Twitter, etc. Mais le problème, c’est que ces communautés sont dispersées et opaques”, soutient Stanislas Chertok qui ajoute : “dans ce contexte, notre objectif va plus loin que simplement démocratiser l’accès aux marchés. Nous voulons devenir le leader de l’éducation financière en Europe, où 77 % des gens trouvent que leur niveau de connaissances en la matière est faible.” Ainsi, Shares propose également de s’informer via des investisseurs considérés comme “aguerris” par la plateforme. Des investisseurs dont “nous vérifions le track record”, assure Stanislas Chertok, et dont il est également possible de suivre les transactions et les conseils. Et ce, moyennant le paiement d’un abonnement de 2,99 euros par mois. Un abonnement mensuel auquel s’ajoute bien évidemment une commission de 1,49 % prélevée par la plateforme sur chaque transaction, à l’achat et à la vente.

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