Après une longue période creuse, les actions japonaises ont le vent en poupe ces dernières années. Le 22 février, le Nikkei 225, l’indice phare de la Bourse nippone, a battu son record établi il y a plus de 34 ans. La semaine dernière, il a dépassé les 40.000 points pour la première fois de son histoire et il a d’ores et déjà grimpé de 20% sur l’année 2024. Quelle trajectoire devrait-il suivre après ce record ?
Pour Jesper Koll, expert auprès de Monex Group, il devrait poursuivre sa progression. D’ici la fin de 2025, il devrait ainsi atteindre 55.000 points, soit une hausse de 37,5%. C’est du moins ce qu’a affirmé cet expert sur les ondes de CNBC, réseau où, en juillet de l’année dernière, il assurait déjà que l’indice allait franchir la barre des 40.000 points “dans les 12 prochains mois” – il était alors à 32.000 points.
La raison de cet optimisme ? “La force du Japon vient de la base, du secteur privé, note Jesper Koll. Les entreprises japonaises disposent d’une capacité supérieure à faire des bénéfices. Deux décennies de restructuration kaizen sans relâche (culture d’amélioration continue, Ndlr) ont transformé les entreprises japonaises en superpuissances créatrices de valeur en capital.”
Des risques subsistent toutefois : la faiblesse de l’économie japonaise (en récession technique), une éventuelle hausse d’impôts après une augmentation des dépenses publiques, ou la guéguerre commerciale entre l’Occident et la Chine, qui pourrait aussi blesser le Japon.
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